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[Call for papers] – Politiques de la machine agricole. Approches sociologiques et historiques des trajectoires de mécanisation de l’agriculture (1945-2021) Université Paris Dauphine – Colloque international 16 et 17 juin 2022

Appel à communications pour le colloque international : « Politiques de la machine agricole. Approches sociologiques et historiques des trajectoires de mécanisation de l’agriculture (1945-2021) » qui se tiendra les 16 et 17 juin 2022 à l’université Paris-Dauphine.

Organisation : Sara Aguiton ( CAK, CNRS), Sylvain Brunier ( CSO, CNRS), Baptiste Kotras (LISIS, INRAE), Céline Pessis (LISIS, IFRIS), Samuel Pinaud ( IRISSO, Univ. Paris-Dauphine)

Appel à propositions de communications

Call for papers

Eu-SPRI 2021 – Early Career Research Conference (ECC) 21 – 23 October, 2021; Paris, France

Eu-SPRI 2021 – Early Career Research Conference (ECC)

21 – 23 October, 2021; Paris, France

Transformative Innovation Policy: Concepts, Methods and Policy Practices

Welcome to the event page of the 2021 Eu-SPRI ECC. This event is organized by the Université Gustave Eiffel (UGE), Laboratoire Interdisciplinaire Sciences, Innovations, Sociétés (LISIS) and the Austrian Institute of Technology (AIT), Center for Innovation Systems & Policy; in collaboration with University of Vienna, Department of Geography and Regional Research and the Urban Europe Research Alliance (UERA).

We are pleased to announce that the conference will take place in Paris, France, on 21-23 of October 2021. We will welcome PhD candidates, post-doctoral and early career researchers to share and discuss their scientific contributions (papers) to Science, Technology and Innovation (STI) policies for forward-looking transformations.

The conference will be held at ESIEE Paris, situated at the campus of Université Gustave Eiffel. In total we will welcome 43 early career researchers from diverse research fields such as sociology, economics, political science, geography, public policy and innovation studies. The conference will be held in hybrid form, part of the participants will be joining online and other will participate in person in Paris.

We are also very pleased to welcome a large variety of key note speakers, policy panellist and reviewers from various (EuSPRI) organizations, and we are thankful for their contributions to this conference.

Please find the agenda of the conference here: AGENDA

Updates and announcement on the conference program will be shared on this webpage. In case of any questions, please contact the local organizing team: ecc.euspri2021@ifris.org

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Séminaire « Du sol à l’assiette II : histoire environnementale des transformations de l’agriculture européenne au XXe siècle » le 10/11/201 à 15h

Séminaire « Du sol à l’assiette II : histoire environnementale des transformations de l’agriculture européenne au XXe siècle », le 10/11/2021 à 15h

Coanimé par Marin Coudreau, Postdoctorant dans le projet EnviroHealth (ANR-DFG), membre du Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CNRS-EHESS) : marincoudreau@gmail.com

Marc Elie, Chargé de recherche au CNRS, Centre d’études des mondes russe, caucasien et centreeuropéen : marc.elie@cercec.cnrs.fr

Margot Lyautey,  Doctorante en histoire à l’EHESS, Centre Alexandre-Koyré: mlyautey@gmail.com , Céline Pessis,  Postdoctorante en histoire à l’IFRIS (INRAE-LISIS-Univ. Gustave Eiffel) : celine.pessis@neuf.fr

Horaire et lieu
Le 2e mercredi du mois, l de 15 h à 18 h soit 8 séances de trois heures : du 13 octobre au 11 mai
dans le bâtiment de l’EHESS au campus Condorcet, salle A-515 (5e étage)
inscription obligatoire sur : https://participations.ehess.fr/demandes/__nouvelle__?seminaire=916
lectures disponibles sur Moodle : https://moodle.ehess.fr/

Évaluation : Pas de rendu final !

Contrôle continu : En préparation de chacune de quatre séances de votre choix sur
les huit que comporte le séminaire, vous présenterez en deux pages maximum l’intérêt,
les enjeux et les limites des deux textes proposés. Déposez sur Moodle ou envoyeznous votre texte par courriel au plus tard le dimanche précédent chaque séance avant
18 h. De plus, deux participant·e·s présentent les textes à chaque séance.

Argument :
Les agricultures européennes ont connu des bouleversements très profonds au
XXe siècle : spécialisation et concentration d’un nombre toujours plus faible d’exploitants
travaillant des surfaces et des cheptels toujours plus grands ; industrialisation
(machinisme, chimie, génie génétique) de tous les processus, de la sélection à la
transformation en passant par la production ; poids toujours croissant de l’expertise
agronomique, commerciale, assurantielle et bancaire extérieure à l’exploitation. De
même, les habitudes alimentaires ont drastiquement évolué, sous l’influence de l’industrie
alimentaire, vers une nourriture plus carnée, grasse et sucrée et toujours plus
transformée. Combattues par des mouvements politiques, des scientifiques, des
activistes et des associations de consommateurs, ces transformations n’ont pas éradiqué
de nombreuses pratiques agricoles et alimentaires alternatives, dont certaines ont donné
naissance à des filières économiques nouvelles.
Mais le XXe siècle européen est aussi celui des carences alimentaires et des famines.
Surproduction et privation, malbouffe et faim, modernisme et arriération ne se succèdent
pas seulement ; ils sont souvent concomitants, non seulement pendant les périodes de
guerre et de conflit du premier XXe siècle, mais aussi entre un Ouest d’abondance et un
Est de pénurie.
Ce séminaire propose d’étudier ces bouleversements et ces contradictions comme
affectant autant les corps, les organismes et les écosystèmes que les sociétés et
l’économie rurales. En prenant appui sur nos propres travaux et sur l’historiographie,
nous adoptons comme objets principaux d’enquête les sols, les organismes et les corps.
Ces choses environnantes et intimes, nous y accédons en historisant leur objectivation
dans des systèmes savoirs et leur modification par l’intervention technique : par exemple,
expertise agronomique et sélection variétale et animale, lutte contre les adventices et
développement de la chimie, nutritionnisme et industrie agroalimentaire.
L’Europe est prise dans son extension maximale, de l’Europe atlantique jusqu’aux portes
de l’Asie centrale, et dans ses extensions coloniales. Cette définition géographique large
fait dialoguer plusieurs aires culturelles par-delà le « rideau de fer ». Elle se décline dans
des contextes précis qui sont ceux de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni (et de
leurs empires), de l’Ukraine, de la Russie et du Kazakhstan. Cet enracinement dans des
terrains bien maîtrisés permet d’envisager sereinement la comparaison et l’étude des
circulations transnationales des modèles agraires et alimentaires

 

Programmation 

Séminaire (Dé) faire l’industrie – Conclusion et restitution des travaux(séance réservée aux étudiant.e.s) le 16/05/22 à 14h30

La douzième séance du séminaire « (dé)faire l’industrie » se tiendra le  16 mai 2022 de 14h30 à 16h30 au Bâtiment EHESS-Condorcet, Salle 25-A, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers.
Conclusion et restitution des travaux(séance réservée aux étudiant.e.s)

Description du séminaire :

La prolifération des technologies – notamment des technologies de l’information  a souvent été annoncée comme la puissance réalisatrice qui ferait définitivement basculer les sociétés contemporaines dans une ère post- industrielle: transformations du travail (fin de la classe ouvrière et mort lente du salariat dans les pays occidentaux), centralité de l’innovation, essor d’une économie de services et de biens immatériels, individualisation des besoins et des biens.

Cependant, plutôt qu’une sortie d’un paradigme industriel, certains sociologues proposent de parler d’hyperindustrialisation pour caractériser les mutations des sociétés contemporaines (Veltz 2017, Musso 2018). En partant du constat que l’industrie ne décline pas mais qu’au contraire, elle prospère et se transforme, les auteurs cherchent à désenclaver l’industrie comme objet et catégorie d’analyse et à briser la linéarité implicite des analyses post-industrielles (Touraine 1967, Rifkin 2000, Moulier-Boutang 2007).

Ce séminaire propose d’étudier les mutations des formes de l’industrie, au travers de trois grandes questions : quels territoires sont produits par les déplacements et reconfigurations des activités industrielles ? Comment l’intégration des technologies de l’information redéfinit-elle les frontières du travail ouvrier ? Qu’est-ce qui, dans ces reconfigurations, résiste aux processus d’industrialisation ?

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Séminaire (Dé) faire l’industrie – Industrie et environnement (3/3) :Une écologie contre nature ? Construire les sols de la ville fertile. Germain Meulemans,  (CAK, EHESS) le 4/4/22 à 14h30

La onzième séance du séminaire « (dé)faire l’industrie » se tiendra le  4 avril 2022 de 14h30 à 16h30 au Bâtiment EHESS-Condorcet, Salle 25-A, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers.
Industrie et environnement (3/3) :Une écologie contre nature ? Construire les sols de la ville fertile. Germain Meulemans,  (CAK, EHESS)

Description du séminaire :

La prolifération des technologies – notamment des technologies de l’information  a souvent été annoncée comme la puissance réalisatrice qui ferait définitivement basculer les sociétés contemporaines dans une ère post- industrielle: transformations du travail (fin de la classe ouvrière et mort lente du salariat dans les pays occidentaux), centralité de l’innovation, essor d’une économie de services et de biens immatériels, individualisation des besoins et des biens.

Cependant, plutôt qu’une sortie d’un paradigme industriel, certains sociologues proposent de parler d’hyperindustrialisation pour caractériser les mutations des sociétés contemporaines (Veltz 2017, Musso 2018). En partant du constat que l’industrie ne décline pas mais qu’au contraire, elle prospère et se transforme, les auteurs cherchent à désenclaver l’industrie comme objet et catégorie d’analyse et à briser la linéarité implicite des analyses post-industrielles (Touraine 1967, Rifkin 2000, Moulier-Boutang 2007).

Ce séminaire propose d’étudier les mutations des formes de l’industrie, au travers de trois grandes questions : quels territoires sont produits par les déplacements et reconfigurations des activités industrielles ? Comment l’intégration des technologies de l’information redéfinit-elle les frontières du travail ouvrier ? Qu’est-ce qui, dans ces reconfigurations, résiste aux processus d’industrialisation ?

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Séminaire (Dé) faire l’industrie – Industrie et environnement (2/3): Enquêter sur les promesses de l’extractivisme vert : perspectives ethnographiques sur le renouveau minier en Andalousie. Doris Buu Sao, (CERAPS, Uni. Lille) le 21/03/22 à 14h30

La dixième séance du séminaire « (dé)faire l’industrie » se tiendra le  21 mars 2022 de 14h30 à 16h30 au Bâtiment EHESS-Condorcet, Salle 25-A, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers.
Industrie et environnement (2/3): Enquêter sur les promesses de l’extractivisme vert : perspectives ethnographiques sur le renouveau minier en Andalousie. Doris Buu Sao, (CERAPS, Uni. Lille)

Description du séminaire :

La prolifération des technologies – notamment des technologies de l’information  a souvent été annoncée comme la puissance réalisatrice qui ferait définitivement basculer les sociétés contemporaines dans une ère post- industrielle: transformations du travail (fin de la classe ouvrière et mort lente du salariat dans les pays occidentaux), centralité de l’innovation, essor d’une économie de services et de biens immatériels, individualisation des besoins et des biens.

Cependant, plutôt qu’une sortie d’un paradigme industriel, certains sociologues proposent de parler d’hyperindustrialisation pour caractériser les mutations des sociétés contemporaines (Veltz 2017, Musso 2018). En partant du constat que l’industrie ne décline pas mais qu’au contraire, elle prospère et se transforme, les auteurs cherchent à désenclaver l’industrie comme objet et catégorie d’analyse et à briser la linéarité implicite des analyses post-industrielles (Touraine 1967, Rifkin 2000, Moulier-Boutang 2007).

Ce séminaire propose d’étudier les mutations des formes de l’industrie, au travers de trois grandes questions : quels territoires sont produits par les déplacements et reconfigurations des activités industrielles ? Comment l’intégration des technologies de l’information redéfinit-elle les frontières du travail ouvrier ? Qu’est-ce qui, dans ces reconfigurations, résiste aux processus d’industrialisation ?

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Séminaire (Dé) faire l’industrie – Industrie et environnement (1/3) : Textes(Séance sur textes réservée aux étudiant.e.s) le 7/3/22 à 14h30

La neuvième séance du séminaire « (dé)faire l’industrie » se tiendra le  7 mars 2022 de 14h30 à 16h30 au Bâtiment EHESS-Condorcet, Salle 25-A, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers.
Industrie et environnement (1/3) : Textes(Séance sur textes réservée aux étudiant.e.s)

Description du séminaire :

La prolifération des technologies – notamment des technologies de l’information  a souvent été annoncée comme la puissance réalisatrice qui ferait définitivement basculer les sociétés contemporaines dans une ère post- industrielle: transformations du travail (fin de la classe ouvrière et mort lente du salariat dans les pays occidentaux), centralité de l’innovation, essor d’une économie de services et de biens immatériels, individualisation des besoins et des biens.

Cependant, plutôt qu’une sortie d’un paradigme industriel, certains sociologues proposent de parler d’hyperindustrialisation pour caractériser les mutations des sociétés contemporaines (Veltz 2017, Musso 2018). En partant du constat que l’industrie ne décline pas mais qu’au contraire, elle prospère et se transforme, les auteurs cherchent à désenclaver l’industrie comme objet et catégorie d’analyse et à briser la linéarité implicite des analyses post-industrielles (Touraine 1967, Rifkin 2000, Moulier-Boutang 2007).

Ce séminaire propose d’étudier les mutations des formes de l’industrie, au travers de trois grandes questions : quels territoires sont produits par les déplacements et reconfigurations des activités industrielles ? Comment l’intégration des technologies de l’information redéfinit-elle les frontières du travail ouvrier ? Qu’est-ce qui, dans ces reconfigurations, résiste aux processus d’industrialisation ?

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Séminaire (Dé) faire l’industrie – Enquêter sur l’industrie (2/3): Mesurer l’influence ? Une méthode de quantification des activités politiques des entreprises du secteur agroalimentaire en France. Joan Cortinas, (CED, Uni. Bordeaux) le 29/11/21 à 14h30

La troisième séance du séminaire « (dé)faire l’industrie » se tiendra le  29 Novembre 2021 de 14h30 à 16h30 au Bâtiment EHESS-Condorcet, Salle 25-A, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers.
Enquêter sur l’industrie (2/3): Mesurer l’influence ? Une méthode de quantification des activités politiques des entreprises du secteur agroalimentaire en France. Joan Cortinas, (CED, Uni. Bordeaux)

Description du séminaire :

La prolifération des technologies – notamment des technologies de l’information  a souvent été annoncée comme la puissance réalisatrice qui ferait définitivement basculer les sociétés contemporaines dans une ère post- industrielle: transformations du travail (fin de la classe ouvrière et mort lente du salariat dans les pays occidentaux), centralité de l’innovation, essor d’une économie de services et de biens immatériels, individualisation des besoins et des biens.

Cependant, plutôt qu’une sortie d’un paradigme industriel, certains sociologues proposent de parler d’hyperindustrialisation pour caractériser les mutations des sociétés contemporaines (Veltz 2017, Musso 2018). En partant du constat que l’industrie ne décline pas mais qu’au contraire, elle prospère et se transforme, les auteurs cherchent à désenclaver l’industrie comme objet et catégorie d’analyse et à briser la linéarité implicite des analyses post-industrielles (Touraine 1967, Rifkin 2000, Moulier-Boutang 2007).

Ce séminaire propose d’étudier les mutations des formes de l’industrie, au travers de trois grandes questions : quels territoires sont produits par les déplacements et reconfigurations des activités industrielles ? Comment l’intégration des technologies de l’information redéfinit-elle les frontières du travail ouvrier ? Qu’est-ce qui, dans ces reconfigurations, résiste aux processus d’industrialisation ?

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Séminaire (Dé) faire l’industrie- Enquêter sur l’industrie (1/3) – Enquêter sur un milieu industriel : les entrepreneurs indiens, Yves-Marie Rault-Chodankar (Ceped, IFRIS)- le 15/11/2021 à 14h30

La deuxième séance du séminaire « (dé)faire l’industrie » se tiendra le  5 Novembre 2021 de 14h30 à 16h30 au Bâtiment EHESS-Condorcet, Salle 25-A, 2 cours des humanités 93300 Aubervilliers.
Enquêter sur l’industrie (1/3) – Enquêter sur un milieu industriel : les entrepreneurs indiens, Yves-Marie Rault-Chodankar (Ceped, IFRIS)

Description du séminaire :

La prolifération des technologies – notamment des technologies de l’information  a souvent été annoncée comme la puissance réalisatrice qui ferait définitivement basculer les sociétés contemporaines dans une ère post- industrielle: transformations du travail (fin de la classe ouvrière et mort lente du salariat dans les pays occidentaux), centralité de l’innovation, essor d’une économie de services et de biens immatériels, individualisation des besoins et des biens.

Cependant, plutôt qu’une sortie d’un paradigme industriel, certains sociologues proposent de parler d’hyperindustrialisation pour caractériser les mutations des sociétés contemporaines (Veltz 2017, Musso 2018). En partant du constat que l’industrie ne décline pas mais qu’au contraire, elle prospère et se transforme, les auteurs cherchent à désenclaver l’industrie comme objet et catégorie d’analyse et à briser la linéarité implicite des analyses post-industrielles (Touraine 1967, Rifkin 2000, Moulier-Boutang 2007).

Ce séminaire propose d’étudier les mutations des formes de l’industrie, au travers de trois grandes questions : quels territoires sont produits par les déplacements et reconfigurations des activités industrielles ? Comment l’intégration des technologies de l’information redéfinit-elle les frontières du travail ouvrier ? Qu’est-ce qui, dans ces reconfigurations, résiste aux processus d’industrialisation ?

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Séminaire autour de l’ouvrage « Aux bons soins du capitalisme. Le coaching en entreprise » de Scarlett Salman le 26/11/2021 à 10h

A l’occasion de la sortie de l’ouvrage « Aux bons soins du capitalisme. Le coaching en entreprise » de Scarlett Salman.
Presses de Sciences Po. Collection : travail

le LISIS a le plaisir de vous convier au séminaire autour du livre le vendredi 26 novembre 2021 de 10h à 12h

au Laboratoire LISIS – 1 er étage Salle 101 – Université Gustave Eiffel – 2 allée Jean Renoir 93160 Noisy le Grand Cedex.

Discussion :
Caroline Datchary (LISST, Université de Toulouse)
et Jean-Marc Weller (LISIS, UGE)

Le nombre de places étant limité, merci de vous inscrire à :  lynda.silva@univ-eiffel.fr

 

Résumé : Des salariés heureux sont des salariés efficaces. Sur ce credo, toute une panoplie de discours et de pratiques se sont introduits dans les entreprises depuis une vingtaine d’années : conseils de psys aux managers et aux dirigeants, formations au « management bienveillant », apparition de Chief happiness officers, séances de méditation pour conjurer le stress au travail, etc.

Au coeur de cette évolution, une nouvelle activité suscite les vocations : le coaching. Ses interventions, orchestrées par des services RH convertis aux idées de développement personnel, restent entourées d’un certain mystère. Le coaching est-il le symbole d’un capitalisme à visage humain ou au contraire l’agent d’une injonction managériale au bien-être et à l’optimisation de soi ?

Cette enquête au long cours, qui croise les témoignages de coachs, de DRH et de cadres, s’interroge sur le « nouvel esprit » d’un capitalisme qui tend à ériger l’individu, et même la personne, en projet. Au risque de décharger les entreprises de leurs responsabilités organisationnelles.

Ancienne élève de l’École normale supérieure de Cachan, agrégée de sciences économiques et sociales, Scarlett Salman est sociologue, maîtresse de conférences à l’Université Gustave Eiffel et chercheuse au Laboratoire interdisciplinaire sciences innovations sociétés (LISIS).

Sommaire


Introduction
Un nouvel esprit du capitalisme ?
Les métamorphoses des relations entre management et psychologie
Une nouvelle figure du travail ?
Les professionnels indépendants de services experts
Une hygiène psychique au travail
La fonction palliative du coaching au sein d’un capitalisme hybride : entre rationalisation et responsabilisation

Chapitre 1 – Généalogie du coaching
Les métamorphoses des relations entre psychologie et management
L’essor d’un management humain, de l’entre-deux-guerres aux années 1960
Au nom de l’individu : du développement personnel au néomanagement
Conclusion

Chapitre 2 – L’invention du coaching professionnel
Une professionnalisation tournée vers le client
Une activité contestée : l’invisibilité initiale du coaching en France
Des stratégies collectives de professionnalisation tournées vers le client
Conclusion

Chapitre 3 – Le temps des coachs ?
L’essor des vocations pour le coaching
Unité et pluralité du groupe des coachs
Devenir coach, une opportunité pour des consultants et des formateurs aux franges du conseil
Devenir coach, une voie de salut pour des cadres en reconversion professionnelle
Conclusion

Chapitre 4 – Vivre du coaching ?
Les paradoxes d’une expertise de luxe exercée par des professionnels autonomes
À l’épreuve du risque économique, le marché du travail des coachs en entreprise
À l’épreuve de la concurrence, le marché du service du coaching
Conclusion

Chapitre 5 – Temporalités de travail et optimisation de soi  
Urgence, dispersion, surcharge : trois défis temporels
Les réponses du coaching aux défis temporels des managers : optimisation et hygiène des territoires
Conclusion

Chapitre 6 – Face aux relations de travail, l’essor d’une hygiène psychique
Les relations de travail comme enjeu pour les cadres
Le traitement des enjeux relationnels par le coaching : un répertoire psychologiste de pacification
Des usages organisationnels du coaching à son appropriation par les cadres
Conclusion

Chapitre 7 – La fonction palliative du coaching
Un retour sur les carrières des cadres
La raréfaction du modèle ascendant de carrière
Le coaching comme mode de gestion des frustrations de carrière
Conclusion

Conclusion générale
Les coachs, l’envers de l’indépendance et la marchandisation lucrative du care
Le coaching, entre optimisation de soi et régulation morale
Vers une politique de l’individu ?

Bibliographie générale

Liste des sigles et acronymes

Remerciements

Table des documents

 

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