Du 04/02/2020 Au 04/02/2020

Journée d’étude – “L’industrie est morte, vive l’industrie” – Le 4 février à Paris Descartes de 9h30 à 16h30

Journée d’étude “L’industrie est morte, vive l’industrie”

Mardi 4 février 2020 à Paris Descartes, 9h30-16h30

Avec les interventions de : Carlotta Benvegnù, David Gaborieau, Julien Merlin, Jessica Pourraz, Gwenaële Rot, François Vatin et Pierre Veltz

Journée en accès libre avec inscription obligatoire. Envoyez un email à l’adresse suivante : mathieu.baudrin@mines-paristech.fr

L’équipe organisatrice : Marine Al Dahdah (CEMS), Mathieu Baudrin (CSI), Clément Marquet (Costech), Benjamin Raimbault (Cermès3)

 

Nous avons le plaisir de vous inviter à la Journée d’Étude « L’industrie est morte, vive l’industrie », qui aura lieu le 04 février 2020 à Paris Decartes, 45 Rue des Saints-Pères, 75006 Paris (salle en cours de réservation).

La prolifération des technologies – notamment des technologies de l’information – a souvent été annoncée comme la puissance réalisatrice qui ferait définitivement basculer les sociétés contemporaines dans une ère post-industrielle: transformations du travail (fin de la classe ouvrière et mort lente du salariat dans les pays occidentaux), centralité de l’innovation, essor d’une économie de services et de biens immatériels, individualisation des besoins et des biens.

Cependant, plutôt qu’une sortie d’un paradigme industriel, certains sociologues proposent de parler d’hyperindustrialisation pour caractériser les mutations des sociétés contemporaines (Veltz 2017, Musso 2018). En partant du constat que l’industrie ne décline pas mais qu’au contraire, elle prospère et se transforme, les auteurs cherchent à désenclaver l’industrie comme objet et catégorie d’analyse et à briser la linéarité implicite des analyses post-industrielles (Touraine 1967, Rifkin 2000, Moulier-Boutang 2007).

Cette journée propose d’étudier les mutations des formes de l’industrie, au travers de trois grandes questions : quels territoires sont produits par les déplacements et reconfigurations des activités industrielles ? Comment l’intégration des technologies de l’information redéfinit-elle les frontières du travail ouvrier ? Qu’est-ce qui, dans ces reconfigurations, résiste aux processus d’industrialisation ?

Programme

9H00-9H30. Accueil.

9H30-10H00. Présentation de la journée.

10H00-11H00. « Vers un monde hyper industriel ? », Pierre Veltz, Ponts ParisTech.

11H05-12H10. « L’activité industrielle et le modèle de fluidité », Gwenaële Rot, Institut d’études Politiques de Paris, membre du CSO/CNRS et François Vatin, Université de Paris-Nanterre, membre de l’IDHES /CNRS.

12H10-12H40. Discussion avec les intervenants et la salle

Déjeuner

14H00-14H45. « L’industrie minière à l’épreuve de la participation politique et économique en Nouvelle Calédonie », Julien Merlin, Laboratoire PACTE Grenoble.

14H45-15H30. « Produire le flux : L’entrepôt comme prolongement d’un monde industriel sous une forme logistique », David Gaborieau, ANR WORKLOG, CNAM CEET et Carlotta Benvegnù, PLUS Project, CEPN

15H30-16H15. « Réglementation et production dans le cadre de la thérapie phagique », Jessica Pourraz, ANR Anthropo-phages, Centre Emile Durkheim de Bordeaux.

16H15-16H45. Mot de conclusion.


La journée est coordonnée par Marine Al Dahdah (Cems), Mathieu Baudrin (CSI), Clément Marquet (Costech) et Benjamin Raimbault (Cermès3).

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