Réduction des risques chez les usagers de droguesOuvrage par Bello Pierre-Yves et al. La politique de réduction des risques chez les usagers de drogues fondée en France sur la mise en place d’un accès élargi au matériel d’injection, aux traitements de substitution aux opiacés, au dépistage du VIH et aux traitements antirétroviraux, a joué un rôle important sur la réduction de l’incidence du VIH, la baisse des décès liés aux usages de drogues et l’amélioration de l’accès aux soins pour les usagers de drogues. Mais, les résultats insuffisants sur l’infection par le VHC, l’émergence de nouvelles populations non couvertes par les dispositifs existants, le développement de nouvelles pratiques à risque ou le recours à l’injection par certains groupes d’usagers, ainsi que la hausse récente du nombre de décès liés aux usages de drogues, mettent en lumière les limites atteintes par cette stratégie. La politique de réduction des risques ne peut être considérée comme la seule mise à disposition d’outils, elle doit s’intégrer dans une stratégie plus globale de réduction des inégalités sociales de santé. Par: BELLO, P.-Y., CHRISTIAN LAKHDAR, MARIA PATRIZIA CARRIERI, JEAN-MICHEL COSTES, PATRICE COUZIGOU, FRANÇOISE DUBOIS-ARBIER, ANNE GUICHARD, MARIE JAUFFRET-ROUSTIDE, GWENOLA LE NAOUR, DAMIEN LUCIDARME, LAURENT MICHEL, PIERRE POLOMONI, ANDRÉ-JEAN REMY & SIMMAT-DURAND, L. Expertise collective de l’INSERM Collection : Expertise collective |