Soutenance de thèse intitulée: Les structures intermédiaires entre les laboratoires de recherche publique et les entreprises, qui aura lieu le mardi 25/02/2020 à 14h à l’ESIEE amphi 260.
La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes naturellement conviés. Merci d’indiquer votre présence pour des raisons d’organisation.
Les membres du jury
- Yves Lichtenberger, Professeur émérite à l’UPEM (Président du jury)
- Blandine Laperche, Professeur à l’Université du Littoral (Rapporteur)
- Frédérique Pallez, Professeur à l’École des Mines Paristech (Rapporteur)
- Denis Randet, Ancien délégué général de l’ANRT (Examinateur)
- Philippe Laredo : Professeur à l’ENPC et à Manchester (Directeur de thèse)
- Aurélie Delemarle : Maître de conférence à l’ENPC (Co-directrice de thèse)
Résumé
Il est largement admis que l’intensité des liens entre la recherche publique et le monde socioéconomique est positivement corrélée avec la croissance et la compétitivité. Cependant, plusieurs facteurs freinent cette collaboration, ces freins peuvent être levés par la création des intermédiaires. C’est pourquoi, plusieurs initiatives ont été menées par les décideurs politiques afin de renforcer le couplage entre l’université et l’industrie, notamment par le vote du Bayh-Dole Act aux Etats-Unis en 1980 et la loi sur l’innovation de 1999 en France. Toutefois, ces lois et mesures ont créé plusieurs structures d’intermédiation qui effectuent des fonctions similaires ou différentes et coexistant à différentes échelles (nationale, régionale ou locale). Ces structures peuvent être internes ou externes aux universités à titre d’exemples les services d’activités industrielles et commerciales (SAIC), les SATT, les incubateurs, les CRITT, les pôles de compétitivité, les instituts Carnot, les SRC, les SCR, les CTI … etc. Cette multiplicité des structures a complexifié le paysage de la valorisation en France. Ce constat a été posé par plusieurs rapports gouvernementaux et études. Les discussions récurrentes de ces rapports tournent autour des éventuelles concurrences et redondances des activités de ces structures d’intermédiation. Dans cette thèse, nous avons souhaité déplacer la focale, et nous nous sommes intéressés plutôt à l’utilité de ces structures vis-à-vis de leurs utilisateurs, ainsi que les modalités de mise en oeuvre de leurs activités. Cette problématique nous a poussé à comprendre les formes d’intermédiation entre la recherche publique et le monde industriel, et proposer un modèle conceptuel de ces interactions. L’apport de notre thèse vise, par conséquent, à éclairer les débats qui deviennent de plus en plus grandissant dans les politiques publiques sur ce thème.