Valorisation économique des ressources et nouveaux marchésOuvrage par Boisvert Valérie et Caron Armelle Depuis la fin des années 1980, l’essor des biotechnologies et l’extension des brevets sur le vivant ont laissé entrevoir des possibilités d’utilisationslucratives des substances naturelles, notamment dans les secteurs de lapharmacie, de la cosmétique, de l’agroalimentaire… Pour concilier laconservation de la biodiversité et les revendications des populationsautochtones gardiennes de ces ressources, la Convention sur la diversité biologique, signée lors du Sommet de Rio en 1992, a préconisé l’institution de marchés. Il s’agissait aussi d’en finir avec la biopiraterie et d’assurer « le partage juste et équitable des avantages tirés de l’exploitation des ressources génétiques ». Ces « marchés de la biodiversité », soutenus par la vague du libéralisme économique, ont été l’objet de toutes les spéculations. Mais au-delà du slogan, qu’en est-il aujourd’hui de la marchandisation du vivant ? Comment se décline-t-elle du Nord au Sud ? Le cadre juridique et politique de la Convention n’est-il pas déjà dépassé par l’évolution des connaissances et des techniques, et peu adapté à la complexité des situations observées ? In: Les marchés de la biodiversité. ISBN-10: 2709916363 URL: http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010041764 |