Chers – ères collègues,
Le Centre Population & Développement (Ceped) et la bibliothèque SHS Descartes CNRS ont le plaisir de vous inviter à la présentation de l’ouvrage
Les ancrages nationaux de la science mondiale XVIIIe-XXIe siècles
Sous la direction de Mina Kleiche-Dray (IRD-Ceped)
Le Mardi 15 Mai 2018 à 18h
La présentation sera suivie d’un débat avec Yann Lebeau (University of East Anglia, UK) et Marie-Albane de Suremain (Université Paris-Est-Créteil ESPE, CESSMA Université-Paris-Diderot).
Entrée libre, sans inscription.
Le lieu :
Bibliothèque SHS Descartes CNRS de l’Université Paris Descartes.
Bâtiment Jacob au Rez-de-chaussée
45 rue des Saints Pères
75006 Paris
Résumé :
En historicisant le développement des sciences modernes et leur expansion à l’échelle mondiale sur trois siècles (XVIIIe-XXIe), cet ouvrage revient sur les traces qui continuent de modeler l’institutionnalisation scientifique dans son style et son identité au niveau local : importance des Lumières chez les libéraux en Amérique latine ; lutte contre l’oppression coloniale en Inde, en Grande Colombie et en Amérique latine aux XVIIIe et XIXe siècles ; initiatives de souverains soucieux de préserver leur régime ou leur territoire (Égypte et Turquie du XIXe siècle face à l’avancée des impérialismes ; empires des marges européennes) ; ou encore de factions militaires modernistes et nationalistes (Égypte nassérienne, Brésil)…
Yann Lebeau, sociologue, enseigne au département d’éducation de l’Université East Anglia (Royaume-Uni) où il est également directeur de l’École Doctorale des Sciences Sociales. Il est spécialiste de l’étude comparée des politiques et institutions d’enseignement supérieur. Ses travaux empiriques, menés principalement en Europe et en Afrique s’intéressent en premier lieu au rapport entre universités et changement social.
Marie-Albane de Suremain est actuellement maîtresse de conférences en histoire à l’Université Paris-Est-Créteil, rattachée à l’ESPE de Créteil, et membre du laboratoire CESSMA. Ses recherches portent sur la construction des savoirs en situation coloniale et postcoloniale, dans une perspective d’histoire sociale, culturelle et politique, attentive au rôle des acteurs, individuels ou collectifs, à travers des processus de (ré)appropriations, de productions de savoirs et de leurs usages.