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[France Culture] – Environnement : le nucléaire est-il devenu notre seule planche de salut? – Sezin Topçu (IFRIS, CNRS, EHESS)

Nous retrouvons Sezin Topçu (IFRIS, CNRS, EHESS) sur France Culture qui nous parle de l’évolution , en un an, des mentalités autour de la question du nucléaire en France.

Pour ceux qui, il y a un an, applaudissaient à la fermeture de la centrale de Fessenheim, le réveil est difficile.

En un an, l’ambiance autour de l’énergie nucléaire a changé : aujourd’hui hommes politiques de gauche et de droite signent des tribunes pour défendre le patrimoine nucléaire français ; des associations écologistes défendent le nucléaire comme énergie décarbonée et le président de le République a affirmé que notre avenir énergétique passait par le nucléaire.

Que s’est-il donc passé ?

Environnement : le nucléaire est-il devenu notre seule planche de salut ? (franceculture.fr)

Les Débats du CAK « Le design est-il une science ? ». Débat avec Anne-Lyse Renon (Université de Rennes 2, CAK, Head-Genève) – 14/04/2021

Mercredi 14 avril 2021

Le design est-il une science ?

Débat avec Anne-Lyse Renon (Université de Rennes 2, CAK, Head-Genève) autour de son ouvrage :

Design & Sciences
Grenoble, Presses Universitaires de Vincennes, 2020

Discutantes : Elsa de Smet (IRIS OCAV, PSL) et Madeleine Akrich (Mines Paris Tech, CSI i3)

Format : à définir

Programme : Koyré : Les Débats du CAK, saison 15 (mars – juin 2021)

Comité d’organisation
Alice Jourdan (EHESS, CAK), Emanuel Bertrand (ESPCI Paris-PSL, CAK), Wolf Feuerhahn (CNRS, CAK), Rafael Mandressi (CNRS, CAK), Anne Rasmussen (EHESS, CAK) et Antonella Romano (EHESS, CAK).

Séminaire du LISIS « Pour une histoire des symbioses énergétiques et matérielles » – 12/04/2021

Le séminaire LISIS du 12 avril  2021 «  Pour une histoire des symbioses énergétiques et matérielles» sera présenté par Jean-Baptiste FRESSOZ (CRH – CNRS/EHESS).

Résumé :

Dans les années 1980, au moment où une nouvelle vague de charbon déferlait sur le monde, la transition devint la grande préoccupation des historiens de l’énergie. Il faut voir dans ce paradoxe l’influence de la prospective énergétique très en vogue depuis les années 1970. Le discours de la transition qui émerge dès l’après-guerre dans le milieu des malthusiens atomistes est reprise par les futurologues qui pensent l’avenir énergétique des USA après les chocs pétroliers. Si cette notion n’est pas un bon descripteur du passé ? c’est que ce n’était tout simplement pas son but initial. Et si elle a séduit les historiens c’est qu’elle leur donnait une certaine importance : en parlant la langue des technocrates, des pans entiers de l’historiographie (l’histoire économique, l’histoire des techniques, la révolution industrielle) semblaient soudainement acquérir une grande pertinence pour penser les défis du futur. Le problème est que cette notion ne rendait pas du tout compte de la nature cumulative et symbiotique du passé énergétique et matériel. Elle permettait par contre d’imaginer une économie décarbonée comme la suite voire l’aboutissement d’un majestueux processus historique amorcé il y a deux siècles. Le problème de la « transition énergétique » est qu’elle projette un passé qui n’existe pas sur un futur qui demeure encore  fantomatique.

[Séminaire du LISIS]-Jaron Harambam (Assistant Professor of Participatory AI at the Athena Institute of the Vrije Universiteit Amsterdam) : Corona Madness? Why taking conspiracy theories seriously fosters innovation in truth politics – le 04/04/22 à 14h au LISIS

Séminaire du LISIS le 04/04/22 à 14h au LISIS et en visio

Jaron Harambam (Assistant Professor of Participatory AI at the Athena Institute of the Vrije Universiteit Amsterdam) : Corona Madness? Why taking conspiracy theories seriously fosters innovation in truth politics

 

Résumé
In today’s mediatized information landscape, official truths provided by mainstream epistemic authorities are increasingly challenged by various actors and from diverse pockets of society. Whether we speak about climate change, terrorist attacks or the current corona crisis, various forms of alternative truths and conspiracy theories circulate in both off- and online social networks. At the center of these post-truth dynamics lies a crisis of trust: distrust in our epistemic authorities and in reliable knowledge. In this talk, I will draw on years of ethnographic research in the Dutch conspiracy milieu to elaborate on the question what conspiracy theories are about, who the people are that adhere to those, and how we can understand their contemporary popularity. Instead of the common reaction to restore Truth through debunking, fact-checking, and content-moderation, I explore alternatives to dealing with the contemporary truth wars in ways that are both epistemologically stronger and sociologically more effective. Building from research and experiments with epistemic democracy in the field of science and technology studies, I propose to have “deliberative citizen knowledge platforms”, instead of elite experts groups alone, assess the quality of public information.
Bio
Jaron Harambam (Ph.D.) is Assistant Professor of Participatory AI at the Athena Institute of the Vrije Universiteit Amsterdam, The Netherlands. His research deals with conspiracy theories, news and platform politics, and AI (content moderation, search/recommender systems). His book « Contemporary Conspiracy Culture: Truth and Knowledge in an Era of Epistemic Instability » is out at Routledge. He is editor-in-chief of the open-access Dutch-Belgian peer-reviewed journal Tijdschrift Sociologie, and member of the European network of scholars working on conspiracy theories, COST COMPACT.

[Cycle COVID]- Séminaire de l’EHESS « L’événement de la Covid-19 au crible des sciences sociales de la santé » – jeudi 11 mars 2021 – en ligne

La prochaine séance du séminaire de l’EHESS « L’événement de la Covid-19 au crible des sciences sociales de la santé : temporalités, quantifications et catégories «  aura lieu 
jeudi 11 mars, de 15 à 18 h, en visioconférence.
 
Elle aura pour thème :
Les enjeux d’un test. Pénurie, bricolage et politique du diagnostic de Covid-19 en France
Pour y prendre part, veuillez vous inscrire sur ListSem (https://listsem.ehess.fr/– UE 952), ou nous contacter pour recevoir le lien vers la plateforme BigBlueButton.
 
La séance proposera une réflexion, à partir des sciences sociales, sur les enjeux de la question des tests biologique de diagnostic, dans le cas du SARS-Cov-2.
 
Dans un premier temps, Ilana Löwy présentera une lecture de Ludwik Fleck (Genesis and Development of a Scientific Fact, 1935) pour éclairer la « genèse des faits diagnostiques et épidémiologiques » dans le cas de la Covid-19.
 
Dans un deuxième temps, Luc Berlivet, Jean-Paul Gaudillière et Ilana Löwy (avec Claire Beaudevin) présenteront les résultats de l’enquête d’histoire, sociologie et anthropologie de la médecine et des sciences qu’ils ont menée au Cermes3 sur la configuration française de la politique de dépistage et des enjeux du test diagnostique dans l’épidémie de Covid-19, au premier semestre 2020.
 
Ces deux temps du séminaire donneront lieu à discussion.
Le programme de l’année est ici : https://enseignements.ehess.fr/2020-2021/ue/952

Equipe d’organisation du séminaire :

Catherine Cavalin, Anne Rasmussen, Frédéric Vagneron

Séminaire (Dé) Faire l’industrie – Séance 11 : Résister à l’industrialisation – Jessica Pourraz (Post-doc à l’IFRIS, Ceped) – 17/03/21

Prochaine Séance 11 du 17 mars 2021 à 13h aura pour thème 

« Résister à l’industrialisation » présenté par Jessica Pourraz (post-doc à l’IFRIS, Ceped)

Attention ! Inscription obligatoire au séminaire via LISTEM

En raison de la situation sanitaire, vous ne pourrez pas accéder à ce séminaire sans avoir préalablement déposé une demande via le lien suivant (une demande est nécessaire pour chaque séminaire auquel vous souhaitez participer, merci de déposer la demande au plus tard 72 heures avant le début de la première séance) :

Notre séminaire aura une capacité d’accueil en présentiel de 9 personnes maximum, la priorité pour y assister physiquement sera donc donnée aux étudiants validant le séminaire

Equipe organisatrice :
Marine Al Dahdah (CEMS), Mathieu Baudrin (CSI),
Clément Marquet (COSTECH) & Benjamin Raimbault (CERMES3)

La prolifération des technologies – notamment des technologies de l’information – a souvent été annoncée comme la puissance réalisatrice qui ferait définitivement basculer les sociétés contemporaines dans une ère postindustrielle: transformations du travail (fin de la classe ouvrière et mort lente du salariat dans les pays occidentaux), centralité de l’innovation, essor d’une économie de services et de biens immatériels, individualisation des besoins et des biens.

Cependant, plutôt qu’une sortie d’un paradigme industriel, certains sociologues proposent de parler d’hyperindustrialisation pour caractériser les mutations des sociétés contemporaines (Veltz 2017, Musso 2018). En partant du constat que l’industrie ne décline pas mais qu’au contraire, elle prospère et se transforme, les auteurs cherchent à désenclaver l’industrie comme objet et catégorie d’analyse et à briser la linéarité implicite des analyses post-industrielles (Touraine 1967, Rifkin 2000, Moulier-Boutang 2007).

Ce séminaire propose d’étudier les mutations des formes de l’industrie, au
travers de trois grandes questions : quels territoires sont produits par les déplacements et reconfigurations des activités industrielles ? Comment
l’intégration des technologies de l’information redéfinit-elle les frontières du travail ouvrier ? Qu’est-ce qui, dans ces reconfigurations, résiste aux processus d’industrialisation ?

Programme du séminaire 

Les Débats du CAK « Qu’est-ce qu’une société de démonstration ? ». Débat de Claude Rosental (CNRS, CRFJ)- 17/03/2021 en ligne

Les Débats du  CAK du mercredi 17 mars 2021 aura pour thème 

« Qu’est-ce qu’une société de démonstration ? »

Le débat sera porté par Claude Rosental (CNRS, CRFJ) autour de son ouvrage :

La société de démonstration
Vulaines-sur-Seine, Editions du Croquant, 2019

Discutant.e.s : Charlotte Bigg (CNRS, CAK) et Brice Laurent (Mines ParisTech, CSI i3)

Format : en ligne

Koyré : Les Débats du CAK, saison 15 (mars – juin 2021) (urlz.fr)

[Publication RAC] -« Ne jamais conclure » – Laura Barbier (Cermes3, IFRIS)

Laura Barbier ( Cermes3, IFRIS) a publié dans la Revue d’anthropologie des connaissances « Ne jamais conclure » sur le thème de l’épidémiologie des leucémies autour des installations nucléaires, entre incertitude et contraintes méthodologiques.

Résumé :

Les études épidémiologiques qui portent sur la santé des populations habitant autour d’un site polluant ont en commun leur caractère non conclusif, que cela concerne les sites de stockage de déchets dangereux ou les incinérateurs, les usines pétrochimiques ou les antennes relais. C’est également le cas des études produites en réaction à la controverse sur le risque de leucémie infantile autour de l’usine de retraitement des déchets nucléaires de La Hague en France, qui n’apportent pas de conclusions en matière de preuve causale sur l’origine environnementale des pathologies. Cet article montre que ces études ont été conçues et interprétées selon des présupposés non explicités liés à la fois aux logiques disciplinaires de l’épidémiologie environnementale, qui circonscrivent le raisonnement causal, et au mode d’évaluation du risque en radioprotection, qui confère un statut central à la « Life Span Study », dont la relation dose-réponse est érigée en référence. Le maintien d’un haut niveau d’incertitude sur une longue période apparait au terme de notre enquête comme le résultat de la pratique d’une science sous contraintes.

Laura Barbier« Ne jamais conclure »Revue d’anthropologie des connaissances [En ligne], 15-1 | 2021, mis en ligne le 01 mars 2021.

http://journals.openedition.org/rac/15977

 

 

[Publication RAC]-« Être chercheur, devenir expert? L’économie morale du rapport à l’expertise dans un laboratoire de toxicologie » – David Demortain (Directeur du LISIS, INRAe)

David Demortain ( Directeur du LISIS, Inrae) a publié  dans La Revue d’anthropologie des connaissances « Être chercheur, devenir expert? L’économie morale du rapport à l’expertise dans un laboratoire de toxicologie », dans la Revue d’anthropologie des connaissances, 15, 15?1. Demortain D., 2021

Être chercheur, devenir expert ?

L’économie morale du rapport à l’expertise dans un laboratoire de toxicologie
Being a scientist, becoming an expert? Moral economies of scientific advice in a toxicology laboratory
¿Ser un investigador, convertise en un experto? La economía moral de la relación con la experticia en un laboratorio de toxicología
Résumé :

Le rapport entre système de recherche et action publique s’est institutionnalisé ces dernières années, à travers un entrelacs de comités d’expertise, de groupes de travail ou de conseils scientifiques, souvent supervisés par des agences gouvernementales, qui permettent la mobilisation systématique de chercheurs pour la sécurité sanitaire. Le système d’expertise ne peut toutefois collecter l’ensemble des connaissances scientifiques produites par les chercheurs, ne serait-ce que parce qu’une partie de cette profession considère que l’expertise ne fait pas partie de son métier. Cet article cherche à comprendre comment et dans quelle mesure les chercheurs deviennent experts, à partir d’une analyse des activités des chercheurs d’un laboratoire de toxicologie, et des motifs et modalités variées d’engagement dans l’expertise parmi ceux-ci. Il dégage trois économies morales distinctes du rapport à l’expertise, pour montrer que l’engagement dans l’expertise est lié à différentes manières de définir et valoriser le travail de recherche toxicologique.

David Demortain« Être chercheur, devenir expert ? »Revue d’anthropologie des connaissances [En ligne], 15-1 | 2021, mis en ligne le 01 mars 2021.

 

[Public Sénat] – Emission « Un monde en docs » avec la participation de Marc Barbier ( Directeur IFRIS, DR INRAe)-« Agriculture 3.0 »

La chaîne LCP – Public Sénat a diffusé l’émission « Un monde en docs » le samedi 27 février 2021.

« Agriculture 3.0 » a pour thème l’ agriculture et le numérique : la technologie au service des agriculteurs ?

Drone, robot de traite, cartographie de pointe… : les outils technologiques sont de plus en plus présents dans l’agriculture. Aides précieuses pour certains, ils permettent une meilleure organisation du travail, et des actions plus performantes. D’autres à l’inverse, redoutent d’être trop dépendants à l’égard de machines de plus en plus perfectionnées.
Comment trouver le juste équilibre pour ne pas perdre le lien avec la terre et les animaux¿? Les évolutions technologiques ne risquent-elles pas de renforcer un système agricole à deux vitesses ? Jérôme Chapuis et ses invités décortiquent les avantages et inconvénients de ces développements technologiques.
Avec les interventions de :
Marc Barbier
Agronome et chercheur en sociologie, Directeur de l’IFRIS, Directeur de Recherche à l’INRAE
Benoît Biteau
Député européen (groupe des Verts)
Laurent Duplomb
Sénateur (LR) de la Haute-Loire
Véronique Bellon-Maurel
Directrice #DigitAg – Institut Convergences Agriculture Numérique

A voir absolument sur Public Sénat en replay !

 

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