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Festival du cinéma des « Utopies Réelles » – 23-24 Novembre 2018 – Cinéma « Les Variétés » à Hendaye

Monnaies locales, économie solidaire et circuits courts, démocratie participative et économie collaborative… Nous entendons de plus en plus souvent ces expressions.

De quoi s’agit-il ?

D’un refus sans avenir de la modernité ou bien d’innovations durables ?

D’élucubrations de doux rêveurs ou bien d’utopies réalistes ?

Suffit-il de s’effrayer des ravages du productivisme pour implanter de façon durable de nouvelles pratiques économiques, sociales, politiques qui allient respect de l’environnement, soutenabilité économique et solidarité sociale ?

Autour d’un ensemble de documentaires, courts et longs métrages, cette première édition du festival du cinéma des utopies réelles vous propose de faire plus ample connaissance avec quelques-unes de ces initiatives innovantes de production, de distribution, d’échange, de gouvernance locale et d’en débattre.

Accueilli par le cinéma Les Variétés d’Hendaye, le festival exposera et analysera un ensemble de questions et de propositions qui touchent à l’innovation sociale dans le monde rural. Chaque question sera introduite par un documentaire sélectionné par un comité scientifique et artistique, qui servira d’appui à un débat, animé par un.e chercheur.se, le.a réalisateur.trice et un.e acteur.rice de terrain.

 

Festival du Cinéma des Utopies réelles

Rencontres cinéma & innovation sociale, Hendaye 23-24 novembre 2018

 

Jour 1. S’installer, produire, distribuer, gouverner

 

Film durée intervenants
Produire

L’éveil de la permaculture

 (10h-12h30)

 

82′

Président : Pierre-Benoît Joly (INRA-LISIS)

Chercheur discutant : Marion Charbonneau (Université de Pau et des Pays de l’Adour)

Acteur : Franck Meymerit, CIVAM-Béarn*

Réalisateur : Adrien Bellay*

Pause déjeuner

 

S’installer

Anaïs s’en va en guerre

 (13h30-15h30)

 

45′

 

 

Président: François Dedieu (INRA-LISIS)

Chercheur discutant: Nathalie Corade (Bordeaux Sciences Agro)

Acteur : Valentin Joly (jeune agriculteur, Pau)

Réalisatrice : Marion Gervais*

Distribuer

Food coop.  

(16h-18h30)

 

104′

Présidente : Scarlett Salman (UPEM-LISIS)

Chercheur discutant : Vincent Angel (Université de  Bordeaux)

Acteur: Otsokop

Réalisateur : Tom Boothe*

Gouverner face aux difficultés

Grande-Synthe, la ville où tout se joue

(21h-23h30)

 

 

 

90′

Président : Vincent Spenlehauer (Ponts-ParisTech-LISIS)

Chercheur discutant : François-Mathieu Poupeau (Ponts-ParisTech-LATTS)

Acteur : Damien Carême, maire de Grande Synthe*

Réalisatrice: Béatrice Camurat-Jaud

 

 

Jour 2. Echanger, inventer l’avenir

 

Titre Durée Intervenants
Echanger

Devises citoyennes

(10h-12h)

 

52′

 

 

Président: Yannick Lung (Université de  Bordeaux-Chaire CRISALIDH)

Chercheur discutant : Marie Fare (ENS Lyon-Triangle)

Acteur : Dante Edme-Sanjurjo, Euskal moneta

Réalisateur: Jérôme Florenville

Pause déjeuner
Inventer l’avenir?

Irrintzina, le cri de la génération climat

 (13h30-16h)

102′ Président : Luc Paboeuf (Université de  Bordeaux-Chaire CRISALIDH)

Chercheur discutant : Txomin Poveda (Université de Pau)

Acteur : Caroline Phillips, présidente du conseil de développement du pays basque

Co-réalisatrice : Sandra Blondel

Inventer l’avenir?

(16h30-19h)

96′ Nul homme n’est une île de Dominique Marchais

 

* Sous réserve.

Les inscriptions des membres IFRIS voulant participer à l’événement sont entièrement prises en charge par le festival dans la limite des places disponibles. N’hésitez donc pas et inscrivez-vous dès à présent ! 

Liens vers bulletin d’inscription :

Membres IFRIS

Membres Externe

Offre de contrat post-doctoral : Sociologie des sciences / sociologie de la santé

Offre de contrat post-doctoral

Sociologie des sciences / sociologie de la santé

 

L’Univ. Grenoble Alpes recrute un.e post-doctorant.e en sociologie au laboratoire PACTE,

dans le cadre du projet IRS « Soc-Epi » financé par l’IDEX Université Grenoble Alpes.

 

Contexte. Parfois considérée comme un changement de paradigme pour la recherche biomédicale et les politiques de santé, l’épigénétique signifie au sens littéral, ce qui se situe « au-dessus » ou « au-delà » de la génétique. Le projet Soc-Epi interroge comment l’épigénétique peut renouveler l’analyse de l’incorporation biologique de l’environnement physique, matériel et/ou social. Soc-Epi associe sociologie des sciences et de la santé, épidémiologie environnementale et épigénétique, pour explorer les agendas « biosociaux » de l’épigénétique et leur traduction dans des politiques sociales et de santé. Le projet est porté par le laboratoire PACTE et associe 5 équipes (PACTE ; Institute for Advanced Biosciences, Grenoble ; Techniques de l’Ingénierie Médicale et de la Complexité – Informatique, Mathématiques et Applications, Grenoble ; Unité Inserm 1027, épidémiologie, Toulouse ; laboratoire interdisciplinaire sciences, santé et société, Cermes3, Paris).

Rôle du/de la post-doctorant.e et intégration dans le projet SocEpi: Conduite d’enquêtes de terrain (collecte de données par entretiens et observations, retranscriptions, analyse de contenu) ; Organisation et animation d’ateliers interdisciplinaires associant épigénétique, épidémiologie et sociologie.

Le/la post-doctorant.e. sera recruté.e pour une durée de 18 mois à partir du 1er octobre 2018. Il/elle sera accueilli.e au sein de l’équipe Régulations du laboratoire PACTE où il/elle travaillera en étroite collaboration avec Séverine Louvel (MCF HDR en sociologie des sciences, Sciences Po Grenoble, responsable scientifique du projet), Cherry Schrecker (PR en sociologie, UGA) et Solène Billaud (MCF en sociologie, UGA).

Profil attendu. Thèse en sociologie des sciences et/ou de la santé avec une bonne maîtrise des techniques d’enquête qualitative (entretiens, observations) ainsi qu’un très bon niveau en anglais. Il est par ailleurs attendu que le post-doctorant valorise – seul ou en collaboration avec des membres du projet – les résultats de sa recherche dans des communications et des publications nationales ou internationales. La connaissance préalable de l’épigénétique n’est pas un prérequis, en revanche une familiarité avec les problématiques de santé publique sera un atout.

Pour candidater. Les candidat.e.s doivent être titulaires d’un doctorat ou d’un diplôme universitaire équivalent à un doctorat européen (8 années d’études).

Constitution du dossier de candidature :

une lettre de candidature en anglais

– Le dernier diplôme

Un CV

Deux lettres de recommandation

Envoi des candidatures : severine.louvel@iepg.fr et cherry.schrecker@univ-grenoble-alpes.fr

Calendrier

-date limite d’envoi des dossiers de candidature : le 15 juillet 2018 à midi (CET)

-Vérification de l’éligibilité et décision d’admissibilité : le 31 août 2018

-Entretiens de recrutement : Septembre 2018

-Début du contrat: 1er octobre 2018

Colloque REPERE : le 27 juin 2018 à la MSH, Paris Nord

Les recherches participatives pour la transition écologique

Constructions, savoirs, évaluations et appuis aux/des politiques publiques

Colloque Repere, MSH, Paris Nord, 27 juin 2018

La complexité des enjeux environnementaux, sociaux et économiques d’un développement durable et l’urgence d’y faire face nécessitent plus que jamais que les politiques publiques s’appuient sur les connaissances issues de la recherche. En outre, les mutations liées à une transition écologique et solidaire requièrent une implication de l’ensemble des acteurs sociaux : les connaissances apportées par chacun de ces acteurs doivent contribuer efficacement à la réalisation de cette transition tout en rencontrant l’adhésion de l’ensemble de la société.

Au regard de ces enjeux, le programme « Repere » du Ministère de la transition écologique et solidaire organise le 27  juin 2018 un colloque sur les recherches participatives, qui interrogera la construction des savoirs produits par ces recherches, leur évaluation et leur appui aux politiques publiques en matière de transition écologique.

Le colloque vise également à faire un point sur les dispositifs de participation des parties prenantes à l’orientation de la recherche : au-delà de la capitalisation des acquis du programme « Repere », une confrontation avec d’autres expériences permettra un enrichissement mutuel des expériences. La richesse et l’efficacité des débats s’appuieront d’une part sur des retours d’expériences concrets et sur une participation active des ministères concernés, des organismes de recherche et d’expertise et des principales alliances engagées dans la réflexion autour ces thèmes.

Inscription sur le site du programme gratuite mais obligatoire avant le 25 juin midi

Programme

9h00 – 9h30 Accueil
INTRODUCTION
  • Allocution de Laurence Monnoyer-Smith, CGDD – MTES
  • Introduction au colloque par Bernard Ancori, Commission pluraliste REPERE

CONSTRUCTIONS : Quels dispositifs de construction des savoirs ?

  • Introduction à la thématique par Aude Lapprand, Sciences citoyennes
  • Table ronde avec les équipes Voce et Survivors, ainsi qu’avec Xavier Verzat, ATD Quart Monde
  • Discussion avec la salle

SAVOIRS : Quelle est l’originalité des savoirs ainsi produits ?

  • Introduction à la thématique par Jean-Paul Billaud, NSS-Dialogues
  • Table ronde avec les équipes Repere-Masson et Oscar, ainsi qu’avec Aurélien Barrau, Université Grenoble Alpes, Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie, CNRS, IN2P3)
  • Discussion avec la salle
13h10 – 14h30 Déjeuner sur place
EVALUATIONS : Quelle appréhension du caractère novateur de ces savoirs pour la transition écologique, tant sur le plan scientifique que sociétal ?
  • Introduction à la thématique par Jean-Baptiste Narcy, AScA
  • Table ronde avec les équipes AGVT et Particitae, ainsi qu’avec Xavier Hulloven, Innoviris – Bruxelles
  • Discussion avec la salle

APPUIS : Quels types d’appuis ces savoirs apportent-ils aux politiques publiques favorisant la transition écologique ?

  • Introduction à la thématique par Patrice Bueso, DRI – CGDD – MTES
  • Table ronde avec les équipes Ecolocal et Refuge, ainsi qu’avec François Houllier, Université Sorbonne-Paris-Cité et Sylvane Casademont, MESRI
  • Discussion avec la salle

CONCLUSION du colloque par le grand témoin

  • Pierre-Benoît Joly, INRA – LISIS et ALLISS

18h10 Fin du colloque

International workshop on System Innovation towards Sustainable Agriculture SISA-3 – To be held in Riga (Latvia) 6-8 November 2018 at the Baltic Studies Centre

The aim of the third SISA workshop is to bring together research insights and practical experiences in making agriculture more sustainable. The workshop will discuss these in-depth, seeking to contribute to more robust knowledge on how to stimulate transitions towards sustainable agro-food systems.

The workshop will address a range of analytical methods, experiences and scientific insights of the main issues at stake in sustainability research and projects. Doing so, the meeting seeks to realize three main objectives, notably:

• Compare and contrast the issues and analysis of multi-actor innovation process, R&D practices, governance and transformative policies in various European countries;
• Provide input to rethinking government policies, socioprofessional strategies and civic concerns to contribute to sustainability transitions in the agro-food systems on the basis of existing research and experiences;
• Define the content and the agenda of the on-going SISA open consortium for further research and mission-oriented policy support.

Organization committee:
Marc Barbier – INRA & IFRIS, France
Marianne Cerf – INRA SAD, IDEAS, France
Boelie Elzen – Wageningen University and Research, The Netherlands
Talis Tisenkopfs – Baltic Studies Centre, Latvia

Abstract Submission Web Page:
https://marcbarbier1.wixsite.com/sisa3riga2018

SISA CoP Web Page:
https://sisacop.wixsite.com/mysite

Download the full document:

http://ifris.org/wp-content/blogs.dir/1/files/2018/06/CALL-SISA3-leaflet-FINAL.pdf

[Projection-débat] « l’Europe et les perturbateurs endocriniens » – Jeudi 31 Mai à partir de 19h30

L’association Les Amis de La Louve vous invite à une soirée-débat jeudi 31 mai à 19h30 à la Bellevilloise.

Projection du documentaire endoc(t)rinement, suivie d’un débat qui sera animé par Annabelle Grelier , journaliste- reporter à France Culture, avec :

• Stéphane Horel, réalisatrice du documentaire projeté Endoc(t)rinement
Dernier ouvrage : Intoxication chez La Découverte (sera en vente au stand librairie)
http://www.stephanehorel.fr/doc/endoc/

• Henri Boullier, sociologue à l’INSERM et chercheur, s’intéresse aux relations entre science, industrie et pouvoirs publics, dans les secteurs de la chimie et du médicament.
http://www.cermes3.cnrs.fr/fr/post-doctorants/539-boullier-henri

• Nadine Lauverjat de l’ONG Générations Futures(en visioconférence)
https://www.generations-futures.fr/

• Daniel Hofnung, ingénieur du Collectif 3R
Le Collectif 3R milite pour des solutions alternatives zéro déchet à la mise en décharge, l’incinération, le tri mécano-biologique/méthanisation et contre le projet de reconstruction de l’incinérateur d’Ivry-Paris 13.
http://collectif3r.org/

Accès libre 
Inscription conseillée

Détails

Date :
31 mai
Heure :
de 19:30 à 22:00
Prix :
Gratuit

Plus d’informations : https://www.labellevilloise.com/evenement/les-amis-de-la-louve-leurope-et-les-perturbateurs-endocriniens/

Note de recherche IFRIS N°7 : Cédric Durand – L’envers de l’économie numérique : Un capitalisme intellectuel monopoliste

Cette note de recherche a été rédigée à la suite d’un séjour de recherche à la New School for Social Sciences de New-York dans le cadre du programme de circulation des chercheurs de l’IFRIS financé par le LabEx SITES.

L’économie numérique, née du mariage de l’informatique et des télécommunications, n’était au milieu des années 1990 qu’un eldorado, pour une large part une chimère qui se brisa lors du krach boursier de 2001. Mais cette économie a grandi et forme désormais le coeur du capitalisme mondial. C’est autour de l’information que s’articule un nouveau paradigme techno-économique.

L’hégémonie de ce paradigme informationnel se manifeste, par exemple, lorsque l’on regarde les principales capitalisations boursières (Tableau 1 et Tableau 2.) En 2018, sept des dix plus grandes entreprises dans le monde sont des firmes de l’économie numérique, une ascension spectaculaire puisque parmi elles, seule Microsoft faisait partie de cette élite au début du millénaire. Comme la capitalisation boursière correspond à la valeur totale des actions d’une entreprise, c’est-à-dire à l’anticipation des flux de profits à venir, Il y a là une indication de la direction prise par l’accumulation capitaliste : les entreprises du secteur dit « des technologies » sont promises au rôle de référent dévolu dans l’après-seconde guerre mondiale à l’industrie automobile et à la production en masse de biens de consommation durables.

Lire l’ensemble de la note ici

Revisiting the Nuclear Order: Technopolitical Landscapes and Timescapes – Conférence internationale -11-12 June 2018

Revisting the Nuclear Order – Technopolitical Landscapes and Timescapes

Revisiting the Nuclear Order. Technopolitical Landscapes and Timescapes

Conférence internationale

11-12 June 2018

Institut d’études avancées

17 quai d’Anjou, 75004, Paris

 

Organisation: Bernadette Bensaude-Vincent (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Soraya Boudia (Université Paris Descartes), Kyoko Sato (Stanford University)

Vous trouverez ci joint le programme de cette conférence internationale et ci-dessous une présentation en français. Le programme est également consultable à cette adresse :  https://bit.ly/2HeqT1D

Vu le nombre limité de places disponibles chaque participant doit s’inscrire sur le lien : https://webquest.fr/?m=44204_conference-revisiting-the-nuclear-order-technopolitical-landscapes-and-timescapes

Cette conférence est la deuxième d’une série de trois conférences organisées dans le cadre d’un programme de recherche bilatéral France/USA financé par le Partner University Fund pour une période de 3 ans (2016-2019). La première conférence “Making the World Nuclear After Hiroshima”, s’est tenue à Stanford en Mai 2017 (http://hiroshimaconference.weebly.com). Une conférence finale se tiendra au Japon en 2019 avant la publication d’un volume collectif. Cette deuxième conférence est organisée autour de l’exploration des dimensions temporelles et spatiales du nucléaire.

Hiroshima et Nagasaki ont souvent été considérés comme l’aube d’une ère nouvelle, l’âge du nucléaire que Gunther Anders décrivait comme « l’âge où à chaque moment nous avons le pouvoir de transformer n’importe quel lieu de la planète, et la planète elle-même, en un Hiroshima ». Il est vite apparu que le nucléaire changeait l’échelle des problèmes posés et inauguré un cadrage planétaire de leur prise en charge.

En tant que marqueur du pouvoir des états et de la souveraineté nationale, la puissance nucléaire a joué un rôle clé dans la Guerre froide et influencé la politique internationale dans les décennies suivantes. Avec le nucléaire, le monde est devenu un laboratoire pour affronter des problèmes allant de l’indépendance énergétique à la dissuasion nucléaire, de la sûreté et de la sécurité à la gestion des déchets et des catastrophes. La puissance nucléaire a aussi profondément marqué les productions culturelles (cinéma, art, littérature) en tant que symbole de pouvoir et arme de destruction massive. Depuis la période de la Guerre froide, l’énergie nucléaire a reconfiguré nos sociétés, avec des tensions géopolitiques persistantes et les représentations symboliques associées (musées ou mémorial en particulier). Au moment de débats sur le changement climatique, la technologie nucléaire fournit un exemple de l’influence profonde de l’espèce humaine sur la planète au point que certains chercheurs ont proposé de considérer la date du premier essai nucléaire comme le début de l’Anthropocène.

Cette conférence internationale réunissant des chercheurs des sciences humaines et sociales propose de revisiter l’ordre nucléaire dans la longue durée, en considérant le passé et le présent, le global et le local, en particulier le cas des Etats-Unis, du Japon et de la France.

Programme

2ème Conférence « Science, Policy & Society » co-organisée par USPC et la National University of Singapore – Sciences Po le 22 mai & Université Paris Descartes le 23 mai

Suite au succès de la première conférence «Science, politique et société» à l’Université nationale de Singapour (NUS) en 2017, l’Université Sorbonne Paris Cité (USPC) et NUS organisent un deuxième événement à Paris les 22 et 23 mai 2018.

La première conférence «Science, politique et société» a été l’occasion de célébrer le partenariat USPC-NUS et de présenter les initiatives conjointes de recherche et d’enseignement fondées par les deux institutions dans le cadre de leur collaboration. Cliquez ici pour voir le livret de la conférence qui se tiendra en 2017.

La deuxième conférence sera l’occasion de puiser dans les forces de chaque institution pour créer de nouveaux partenariats. L’événement se concentrera sur la façon dont différentes disciplines et collaborations internationales peuvent contribuer à faire progresser la science et créer des solutions innovantes aux défis de demain. L’événement portera une attention particulière sur la façon dont les sciences humaines et les sciences sociales interagissent avec d’autres disciplines tout en s’assurant que les résultats de leur travail sont durables et bénéfiques pour la société.

Cette conférence fait partie des événements officiels de l’année de l’innovation France-Singapore 2018.

Inscription et  programme ici : http://blog.nus.edu.sg/sps2018/

La conférence est gratuite mais l’inscription obligatoire.

Offre de poste CIRAD Docteur en sciences politiques, sociologie ou économie politique/ risques sanitaires

Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) produit et transmet de nouvelles connaissances pour accompagner l’innovation et le développement agricole dans les pays du Sud avec ses partenaires, dans le but de bâtir une agriculture durable des régions tropicales et méditerranéennes, adaptée aux changements climatiques, capable de nourrir 10 milliards d’êtres humains en 2050, tout en préservant l’environnement. Vous êtes attiré(e) par la recherche et le développement en partenariat dans les pays du Sud, intégrez l’Unité mixte de recherche (UMR) « Marchés, Organisations, Institutions et Stratégies d’Acteurs » (une vingtaine de personnel Cirad).

Référence à rappeler : 2736 Date de publication : 03/05/2018
Date de clôture : 31/05/2018
Type de contrat : CDI Date de prise de fonction : 1er Novembre 2018

Descriptif du poste

Le·la chercheur·se recruté·e contribuera aux projets de recherche de l’unité sur la gouvernance des risques sanitaires en agriculture, élevage et dans l’alimentation, dans un contexte de globalisation. Il·elle étudiera l’évolution des dispositifs de cette gouvernance et de leurs effets, en lien avec l’émergence de nouveaux risques (technologiques, infectieux…), les paradigmes qui les guident (principe de précaution, biosécurité, One Health…), et la diversification des acteurs impliqués. Ces travaux seront conduits dans une perspective de recherche et de développement, à diverses échelles et dans les pays d’Afrique sub-saharienne en particulier.

Une meilleure maîtrise sanitaire est une condition du développement mais la « sanitarisation » peut conduire aussi à une nouvelle hiérarchie des normes et à la relégation d’autres objectifs, avec pour conséquences des processus d’exclusion. L’enjeu est de permettre que les dispositifs mis en place au nom du sanitaire trouvent leur place dans un objectif global de développement durable, en prenant davantage en compte le contexte social, économique et environnemental. Il s’agit dans le même temps de participer aux débats scientifiques actuels sur les effets, pour les pays du Sud, de la globalisation des enjeux de biosécurité.

Pour plus d’information : https://www.cirad.fr/emplois-stages/postes-a-pourvoir/chercheurs/docteur-en-sciences-politiques-sociologie-ou-economie-politique-f-h

Le CEPED page à page : « Les ancrages nationaux de la science mondiale XVIIIe-XXIe siècles » – Le Mardi 15 Mai 2018 à 18h

Chers – ères collègues,

Le Centre Population & Développement (Ceped) et la bibliothèque SHS Descartes CNRS ont le plaisir de vous inviter à la présentation de l’ouvrage

Les ancrages nationaux de la science mondiale XVIIIe-XXIe siècles

Sous la direction de Mina Kleiche-Dray (IRD-Ceped)

Le Mardi 15 Mai 2018 à 18h

La présentation sera suivie d’un débat avec Yann Lebeau (University of East Anglia, UK) et Marie-Albane de Suremain (Université Paris-Est-Créteil ESPE, CESSMA Université-Paris-Diderot).

Entrée libre, sans inscription.

Le lieu :
Bibliothèque SHS Descartes CNRS de l’Université Paris Descartes.

Bâtiment Jacob au Rez-de-chaussée

45 rue des Saints Pères

75006 Paris

Résumé :
En historicisant le développement des sciences modernes et leur expansion à l’échelle mondiale sur trois siècles (XVIIIe-XXIe), cet ouvrage revient sur les traces qui continuent de modeler l’institutionnalisation scientifique dans son style et son identité au niveau local : importance des Lumières chez les libéraux en Amérique latine ; lutte contre l’oppression coloniale en Inde, en Grande Colombie et en Amérique latine aux XVIIIe et XIXe siècles ; initiatives de souverains soucieux de préserver leur régime ou leur territoire (Égypte et Turquie du XIXe siècle face à l’avancée des impérialismes ; empires des marges européennes) ; ou encore de factions militaires modernistes et nationalistes (Égypte nassérienne, Brésil)…

Yann Lebeau, sociologue, enseigne au département d’éducation de l’Université East Anglia (Royaume-Uni) où il est également directeur de l’École Doctorale des Sciences Sociales. Il est spécialiste de l’étude comparée des politiques et institutions d’enseignement supérieur. Ses travaux empiriques, menés principalement en Europe et en Afrique s’intéressent en premier lieu au rapport entre universités et changement social.

Marie-Albane de Suremain est actuellement maîtresse de conférences en histoire à l’Université Paris-Est-Créteil, rattachée à l’ESPE de Créteil, et membre du laboratoire CESSMA. Ses recherches portent sur la construction des savoirs en situation coloniale et postcoloniale, dans une perspective d’histoire sociale, culturelle et politique, attentive au rôle des acteurs, individuels ou collectifs, à travers des processus de (ré)appropriations, de productions de savoirs et de leurs usages.

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