Soraya Boudia

Soraya Boudia

Poste

Professeure

Institution de rattachement

Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3)

Soraya Boudia est historienne et sociologue des sciences, des techniques et de l’environnement, membre du Centre de recherche, médecine, science, santé, santé mentale, société (CERMES3, UMR 8211 CNRS-INSERM-EHESS-Université de Paris) et associée au Centre Alexandre Koyré (UMR 8560 CNRS-EHESS-MNHN). Elle a dirigé le Musée Curie (UMS Institut Curie-CNRS) de 1999 à 2003, puis a occupé un poste d’enseignant-chercheur à l’Université de Strasbourg de 2003 à 2011, et à l’Université de Paris-Est et l’École Nationales des Ponts et Chaussées de 2012 et 2014, avant de rejoindre l’Université de Paris.

Ses travaux en cours portent sur la thématique science, politique et économie, en particulier sur le gouvernement global des et par les technosciences. Elle s’est particulièrement intéressée à la thématique des risques sanitaires, environnementaux et technologiques, en proposant d’abord  une socio-histoire du risque et de la société du risque, puis une analyse des transformations des modes de gouvernement des toxiques. Son projet en cours porte sur les transformations des savoirs et des politiques des déchets et résidus toxiques à l’âge de l’anthropocène.

Sélection de publications (depuis 2014)

Ouvrages et numéros spéciaux

Avec N. Jas, Gouverner un monde toxique, Paris, Editions Quae, 2019.

Avec D. Pestre, Les mises en économie de l’environnement, (avec D. Pestre), Écologie & Politique, 52, 2016.

Avec E. Henry, La mondialisation des risques. Une histoire politique et transnationale des risques sanitaires environnemntaux, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2015.

Avec N. Jas, Powerless Science? The Making of the Toxic World in the Twentieth Century, (avec N. Jas), New York et Oxford, Berghahn Books, 2014 (réédité en paperbook en 2016).

 

Articles et chapitres

« Quand une crise en cache une autre : la « crise des terres rare » entre géopolitique, finance et dégâts environnementaux », Critique Internationale, 85, 4, 2019, p. 85-103

avec A. Creager, S. Frickel, E. Henry, N. Jas, C. Reinhardt, J. Roberts), « Residues: Rethinking Chemical Environments, Engaging Science, Technology, and Society, 4, 2018, p. 165-178.

« Des instruments pour mettre en économie l’environnement. L’économicisation par approximation et occultation », Écologie & Politique, 52, 2016, p. 45-61.

Avec D. Demortain, « La production d’un instrument générique de gouvernement. Le ‘livre rouge’ de l’analyse des risques », Gouvernement et Action publique, 03-3, 2014, p. 33-53.

« Gouverner par les instruments économiques. La trajectoire de l’analyse coût-bénéfice dans l’action publique », In D. Pestre (Ed), Le gouvernement des technosciences, La découverte, 2014, p. 231-259

« Techniques et géopolitique de la globalisation : les systèmes transnationaux de surveillance de l’environnement », In Liliane Hilaire-Pérez et Larissa Zakharova (Eds), Les techniques et la globalisation au XXe siècle, p. 335-350, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2016.

« Observing the environmental turn through the Global Environmental Monitoring System », in S. Turchetti et P. Roberts, Earth Under Surveillance, Basingstoke, Palgrave Macmillan, 2014, p. 195-212

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