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4ème édition du Festival du Cinéma des Utopies Réelles à Hendaye les 7 & 8 octobre 2022
La 4ème édition du Festival de Cinéma des Utopies Réelles aura lieu le vendredi 7 & le samedi 8 octobre au Cinéma les Variétés à Hendaye.
Cette édition porte sur les « lieux de production de l’innovation sociale »
Cette année le Festival projettera 7 films documentaires qui seront suivis d’une table-ronde débat avec les réalisateur.rices, des chercheur.es et des acteur.rices terrain.
A l’issue des deux journées de projection, le Festival décernera le « Prix du public 2022 ».
Le Festival est co-organisé par le CBE du Seignanx, ,le LISIS.Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations et Sociétés., l’IFRIS – Institut Francilien Recherche Innovation Société, en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine,
https://cbe-seignanx.fr/fcur-2022/
#recherche #innovation #innovationsociale #utopiesreelles
Programme : https://www.facebook.com/FestivalCinemaUtopiesReelles/videos/1114403096164360
L’assemblée : https://www.facebook.com/events/3345359562451439
Le bateau ivre : https://www.facebook.com/events/596134375216442
WTC : a love story : https://www.facebook.com/events/371588955146590
Un peuple : https://www.facebook.com/events/768173724513430
Les barges : https://www.facebook.com/events/2542990085837518
Super Val : https://www.facebook.com/events/490825043043356
La maison des cimes : https://www.facebook.com/events/1250471455688141
Séminaire transdisciplinaire : Les intermédiations de co -recherche le 4 octobre 2022 à Paris.
Le laboratoire LISIS, en collaboration avec le centre Alexandre Koyré, vous invitent à une journée d’étude sur les nouvelles intermédiations de co-recherche.
Programme complet sur https://fr.wikiversity.org/wiki/Recherche:Journée_d’étude_—_Nouvelles_intermédiations_dans_les_dispositifs_de_co-recherche
Cette journée s’inscrit dans un travail transdisciplinaire débuté depuis plusieurs années afin de mieux comprendre l’institutionnalisation de partenariats entre organisations du tiers secteur et établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans des dispositifs de co-recherche. Elle a pour objectifs de répondre aux questions suivantes :
- Nouvelles fonctions et nouveaux métiers : légitimité et reconnaissance
- Quel rôle pour le tiers secteur ?
L’enjeu est de discuter les cadres d’analyse de ces co-recherches et d’équiper les acteurs pour la fabrique de lien.
L’institutionnalisation des partenariats de co-recherche résulte d’une double dynamique initiée par des acteurs émergents (groupes concernés, mouvements du libre, open source,…) et de l’économie sociale et solidaire (éducation populaire, innovation sociale….), puis relayée par les établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche autour de concepts normatifs tels que les « sciences en société », open science, recherches participatives, …sans oublier l’utilisation des savoirs de contributeurs bénévoles (bird watchers, collecteurs de tiques…). Cette institutionnalisation se traduit dans des politiques publiques. Pour refléter cette double dynamique, nous nommons co-recherches, toutes ces activités qui impliquent des acteurs du tiers secteur[Notes 1] et des chercheurs académiques. Ces acteurs se mettent ensemble pour résoudre un problème mal ou non pris en charge par le marché ou les pouvoirs publics (Barré, 2020). Il s’agit alors de produire et utiliser des connaissances dans des situations incertaines et sujettes à controverses (Loconto, 2021). Ces connaissances sont variées mais elles ont toutes en commun de produire des changements : connaissances scientifiques, apprentissages organisationnels, innovations élargies dans leurs processus et leurs objectifs, normes et règles, politiques publiques, marchés, pratiques sociétales, et bien sûr l’encapacitation des acteurs (éducation populaire, université, éducation nationale).
Cette journée a été précédée de plusieurs autres journées de travail. D’une part, une série de séminaires organisés par le groupe de travail « intermédiations en recherche » de l’Alliss entre 2016 et 2018 ont fait l’objet d’un numéro thématique des Cahiers de l’action (2020). Ils ont montré que ces intermédiations jouaient un rôle crucial dans les processus de co-recherche : mise en lien et animation d’un collectif autour d’un problème commun ; traduction, capitalisation et transfert des résultats ; entrepreneuriat institutionnel…Ces activités diverses sont portées par des personnes différentes travaillant en étroite collaboration. Ces personnes partagent des valeurs sur la façon dont se font les liens entre science et société et une éthique de ce que doivent être les rapports au sein du collectif (Barré, 2020). D’autre part, un colloque organisé par l’IFRIS les 29 et 30 septembre 2019. s’est penché sur les besoins et limites actuels de l’institutionnalisation des recherches participatives : déficit d’acculturation réciproque provoquant des incompréhensions, voire de la défiance, et impactant la qualité des données recueillies et l’efficacité de la résolution des problèmes traités ; besoin d’outiller les acteurs et de structurer le champ, de reconnaitre la légitimité du tiers secteur et d’inciter les chercheurs à s’impliquer. Ces besoins et limites s’inscrivent dans un contexte de stabilisation d’un champ d’action stratégique des recherches participatives qu’il convient d’interroger (Lhoste, 2022).
1 La notion de « Tiers Secteur de la Recherche », désigne le secteur non marchand (associations, syndicats, collectivités locales), le secteur marchand à but non lucratif (économie sociale et solidaire, groupements professionnels), les organisations à but lucratif de petite taille (auto-entrepreneurs, groupements agricoles ou artisanaux) (sources Akrich et col. 2017 et recommandation du conseil scientifique du CNRS pour une stratégie de recherches participatives. 15 octobre 2021).
Inscription gratuite mais obligatoire à intermediations@umr-lisis.fr
avant le 15 septembre
[IFRIS]- Résultats du recrutement des Bourses post-doctorales 2022
Résultats du recrutement des bourses post-doctorales 2022
L’IFRIS – Institut pour la recherche et l’innovation dans la société a ouvert cette année cinq (5) postes de postdoctorat. (ifris.org).
Ecole Thématique 2022
L’Ecole thématique de l’IFRIS 2022 se tiendra cette année à Grenoble.
Elle s’intitule « A la recherche du temps dans les dispositifs socio-techniques ».
Merci à tous les doctorant.e.s de l’IFRIS de penser à déposer un résumé pour s’y inscrire
Lien d’inscription obligatoire : https://labex.ifris.org/candidature-ecole-thematique-etape-1-2/
Sachez que les postodoctorant.e.s de l’IFRIS préparent trois ateliers prometteurs.
Résumé :
L’inscription sociale et matérielle de régimes de temporalité mérite le type d’attention que des travaux déjà nombreux ont porté aux controverses, aux infrastructures ou aux matérialités des sciences et des techniques et de l’innovation. Les usages conflictuels du passé, la « Big Science » ou certains investissements de forme supposent par exemple des rapports au temps spécifiques, qui s’inscrivent dans des monuments, des infrastructures, ou encore des nomenclatures. Dans le prolongement des studies, la focale de cette école thématique porte précisément sur la façon dont le rapport au temps s’incarne dans des dispositifs sociotechniques, de façon explicite ou non. Elle porte aussi sur la manière dont ces dispositifs sont à la fois moteurs et produits des régimes de temporalité, que ces déterminations soient intentionnelles ou non. Elle porte enfin sur l’étude des phénomènes qu’entraine l’impératif de gouvernement des transformations vers une durabilité forte et la place qu’y occupent les imaginaires socio-techniques.
Avec cette thématique « Le temps dans les dispositifs socio-techniques », il s’agit donc d’engager cette recherche du temps trouvé en proposant des axes de travail centrés sur l’étude du rapport au temps construit et institué dans des dispositifs socio-techniques. En effet l’inscription du temps dans des grands systèmes sociotechniques, des innovations ou des pratiques se trouve aujourd’hui questionnée par cette irruption du moment anthropocène et de différentes formes de critiques ou de remises en question qui affirment l’urgence de l’action ou même annoncent la fin de devenirs constitués et quantifiés dans les gestes technoscientifiques du « haut modernisme ».
Texte de présentation : https://ifris.org/wp-content/blogs.dir/1/files/2022/06/Texte-ET-IFRIS-2022-DEF-1.pdf
Lien d’inscription : https://labex.ifris.org/candidature-ecole-thematique-etape-1-2/
Date : du 05 au 09 septembre 2022
Lieu : Grenoble
COLLOQUE INTERNATIONAL : POLITIQUES DE LA MACHINE AGRICOLE du 16 et 17 juin 2022
Comme hier avec le Plan Marshall, l’innovation technologique est aujourd’hui présentée comme la principale solution aux problèmes agricoles et alimentaires de notre temps. L’agriculture connectée, l’usage de drones et les biotechnologies doivent permettre d’affronter les problèmes globaux tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire, la prévention des risques sanitaires, etc., sans affecter pour autant la compétitivité de l’agriculture. Bien que ses promoteur·rices assignent volontiers un tel rôle politique à la machine agricole, cette dernière échappe encore largement à la recherche en sciences sociales.
Le projet de recherche collectif Polma (Politiques de la machine agricole avec Sylvain Brunier pour le CSO), qui a bénéficié de financements de l’IFRIS et de la Fondation de France depuis 2018, et qui rassemble des chercheuses et des chercheurs à la croisée de l’histoire et de la sociologie. L’ambition de ce projet est de mettre à profit les outils et les méthodes de la sociologie économique, des STS et de l’histoire des sciences, de la sociologie rurale, de la sociologie et de l’histoire de l’environnement pour décaler le regard par rapport à la littérature existante sur les technologies agricoles.
Le colloque sera l’occasion de rassembler des études qui prennent pour objet les machines agricoles ou qui saisissent ces dernières à partir de problématiques connexes (foncier, travail agricole, conseil, environnement, etc.), ancrées aussi bien en sociologie économique, que dans les STS, l’histoire des sciences, la sociologie rurale ou l’histoire et la sociologie de l’environnement. Cette pluralité d’approches permettra d’engager une réflexion générale sur le rôle donné aux machines dans les politiques de transition agroécologique, qu’elles soient portées par des organisations productives (coopératives, industries agro-alimentaires, négoces) ou par des politiques publiques (agricoles, mais aussi industrielles et environnementales).
Le colloque s’organisera autour de trois principaux axes de réflexion :
Le premier axe, historique, invite les contributions à dénaturaliser la formidable motorisation agricole de l’après 1945, à lui retirer son caractère de nécessité technique et économique évidente.
Le deuxième s’intéresse aux politiques contemporaines de l’innovation agricole et à leur mise en œuvre.
Le troisième axe de réflexion porte sur l’économie des machines agricoles et les transformations du travail en agriculture qu’entraîne une mécanisation croissante des exploitations.
- Programme (PDF – 645 ko)
- Lien d’inscription (avant le 8 juin) – Il n’y aura aucune visioconférence pour ce colloque
- Lieu : Université Paris Dauphine, Place du Maréchal de Lattre de Tassigny – 75016 Paris
Le 16 juin : salle A709 – le 17 juin : salle Raymond Aron
Séminaire Scientifique de l’IFRIS – « Frugal innovation research in India: thematics, challenges and lessons » de Saradindu Bhaduri – 17/06/2022
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Journée d’étude « Réseaux et infrastructures de surveillance de l’environnement Techniques, données et politiques » le 23/06/2022
Journée d’étude « Réseaux et infrastructures de surveillance de l’environnement Techniques, données et politiques » organisée par SorayaBoudia (CERMES3/Université ParisCité) et
Nestor Herran (OSU Ecce Terra/Sorbonne Université) aura lieu
le Jeudi 23/06/2022 à partir de 9h15
à Université Paris Cité
45 rue des Saints-Pères – 75006 Paris
Inscription obligatoire : lien au formulaire
L’objectif de cette journée d’études est d’analyser les enjeux, les dynamiques et les tensions à l’œuvre dans la genèse, le déploiement et le fonctionnement des réseaux et infrastructures de surveillance de l’environnement.
Présentation
Les réseaux et infrastructures de surveillance de l’environnement – du climat, de la
biodiversité ou des écosystèmes – ont acquis une place croissante dans le régime
de production de savoirs contemporains. Leur développement débute dès la
première moitié du XIXe siècle avec la mise en place de réseaux d’observation
géomagnétique et météorologique, puis l’essor de technologies exploratoires
comme le sonar ou le radar étendent les capacités et le champ de l’observation à
distance. La deuxième moitié du XXème siècle connait un essor important de ces
réseaux d’observation et d’étude avec la naissance de nouvelles techniques, du
satellite à l’ordinateur, permettant une collecte et un traitement de données à une
échelle encore inconnue. Centrés sur la collecte massive de données, orientés
vers la prédiction et l’anticipation de perturbations de l’environnement dans le
cadre de régimes d’expertise, ces réseaux et infrastructures de monitoring et de
surveillance de l’environnement sont à l’origine d’alertes, de diagnostics établis
aujourd’hui sur l’état de la planète et de visions d’ensemble qui en découlent,
comme celles de l’anthropocène ou de la « grande accélération ».
L’objectif de cette journée d’étude est d’analyser les enjeux, les dynamiques et les
tensions à l’œuvre dans la genèse, le déploiement et le fonctionnement de ces
réseaux et infrastructures. En croisant différents cas d’étude, il s’agit de revenir
sur les différentes raisons qui ont présidés à leur développement, le type
d’acteurs qui les ont portés, les logiques épistémiques et champs disciplinaires en
présence ainsi que leurs usages, fonctionnement et maintenance. Une attention
particulière sera accordée à ce qui est au cœur de l’activité de ces infrastructures
de surveillance de l’environnement : les données. Comment ces données sontelles collectées, mises en forme et mises en circulation ? Comment contribuent-elles à définir des problèmes comme ceux des risques et des catastrophes et à
façonner l’élaboration de l’action publique les concernant ? Nous chercherons
enfin à rendre compte des tensions à l’œuvre dans le fonctionnement de ces
infrastructures et autour des résultats qu’elles produisent. Pour cela, nous nous
intéresserons en particulier aux agendas politiques dans lesquels s’inscrit leur
développement, aux débats sur la pertinence de leurs échelles de déploiement
(globales et locales), aux différentes représentations et réappropriations des
données qu’elles produisent ainsi qu’aux interactions auxquelles elles donnent lieu
entre institutions scientifiques, décideurs politiques et collectifs citoyens.
Cette journée d’étude a pour objectif de ressembler des chercheurs et des
chercheuses de différents champs disciplinaires et d’ouvrir un dialogue qui sera
appelé à se poursuivre. Elle est organisée autour de trois sessions et une table
ronde.
Séminaire de lancement de l’ouvrage « GLOBAL HEALTH FOR ALL-Knowledge, Politics and Practices » – le 02/06/2022 à 15h à EHESS-Campus Condorcet
On Thursday, June 2, 2022, at 3:00 pm, a seminar will take place on the Condorcet campus in Paris on the occasion of the launch of: Global Health for All. Knowledge, Politics and Practices edited by Jean-Paul Gaudillière, Andrew McDowell, Claudia Lang and Claire Beaudevin (Rutgers University Press 2022)
This seminar will be an opportunity to discuss the contents of the book (and the question mark added to the photograph below) in the presence of its editors and all its contributors, with four colleagues specializing in anthropology or history:
– Noémi Tousignant (University College London),
– Ruth Prince (University of Oslo),
– Janina Kehr (University of Vienna)
– and Martin Gorsky (London School of Hygiene and Tropical Medicine).
>> If you wish to participate, the number of places being limited, please register by writing us at gh4a@sciencesconf.org.
2022 STS Summer School on “Expertise, Trust and Democracy” – July 24-30, 2022 at Harvard University
2022 STS Summer School on “Expertise, Trust and Democracy” is now open!
Deadline for applications: April 15, 2022 APPLY NOW
The STS Summer School @ Harvard is an opportunity for doctoral students, postdoctoral researchers and young professionals to gain intensive training in STS concepts and methods.
Students will spend the week interacting closely with distinguished international STS faculty members and researchers. The first half of the week will involve lectures, case analysis and small-group discussions, along with visits from leading policy practitioners. In the second half students will be exposed to cutting-edge research at the Science and Democracy Network’s annual meeting, the premier STS event examining questions of expertise in contemporary democracies.
When and Where?
The STS Summer The STS Summer School will be held in person July 24-30, 2022 at Harvard University. Accepted students will be required to attend daily lectures and discussion sessions, as well as respond to research presentations as part of the annual Science and Democracy Network annual meeting.
Who should apply?
We invite applications from graduate students and postdocs in science and technology studies (STS) and related fields, as well as from young professionals in the tech industry, public policy and the media. Applications should demonstrate a strong interest in investigating the interconnections between science, technology and society.
Cost
Cost of attendance to the STS Summer School is free. Accepted students will have their food and lodging covered for the week of the Summer School. They will be responsible for their own travel costs to and from Cambridge.
Deadline for applications: April 15, 2022