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Séminaire « Science et Société dans l’Anthropocène » – Industrie pétrolière dans les transitions – 17 Mai 23

Séminaire « Science et Société dans l’Anthropocène » – Industrie pétrolière dans les transitions – 17/05/2023
Nous avons le plaisir de vous inviter à la sixième séance du séminaire « Science et Société dans l’anthropocène, savoirs, marchés et politiques »
Cette séance se déroulera mercredi 17 mai 2023 de 10h à 12h30 à l’Université Paris Cité, 45 rue des Saints Pères, en salle J536 (bâtiment Jacob, 5e étage).
Séance 6 : Industrie pétrolière dans les transitions
Cyrus Mody (Maastricht University), Managing Scarcity and Sustainability: The Oil Industry, Environmentalism, and Alternative Energy in the Age of Scarcity
Discutant : Jean-Baptiste Fressoz (CNRS /Crh)
Bien cordialement,
L’équipe d’organisation du séminaire
Soraya Boudia (Cermes3/Université Paris Cité)
Maël Goumri (Cermes3/ Université Paris Cité)
Mina Kleiche-Dray (Ceped/Université Paris Cité-IRD).
Justyna Moizard-Lanvin (Cermes3/ Université Paris Cité)

Colloque Internationale « Un code civil. Socio-histoire du numéro de Sécurité sociale » le 22 mai 2023 à ENS

Colloque Internationale « Un code civil. Socio-histoire du numéro de Sécurité sociale » le 22 mai 2023 à l’ENS Campus Jourdan, organisé par Laurène Le Cozanet (IFRIS, CEMS) et Nicolas Belorgey (IRISSO – CNRS).

Soutenu par l’IFRIS, SFDS, SSSQ et CEMS

Treize chiffres, suivis d’une clé de contrôle : la combinaison paraît aujourd’hui naturelle, tant elle est employée dans les communications avec les administrations françaises. Malgré cette centralité, le numéro de Sécurité sociale a fait l’objet d’un nombre limité de recherches. Quant au Numéro d’inscription au répertoire (NIR), sur lequel repose la composition du numéro de Sécurité sociale, sa création en 1941 et son utilisation par l’INSEE sont à peine connues. Permettant de vérifier l’état civil des personnes vivant en France, il constitue un outil crucial pour la statistique publique, dont l’emploi s’accompagne de précautions sophistiquées vouées à garantir l’anonymat des personnes enquêtées. La difficulté technique souligne l’enjeu politique : que penser, et que faire d’un code susceptible d’identifier tous les individus ? En dépliant ce questionnement, ce colloque souhaite amorcer une dynamique de recherche collective sur le NIR et le numéro de Sécurité sociale, leur histoire et leurs usages.

Programme

Inscription

Conférence « Sciences et ésotérisme. Représentations, interactions, usages » les 12 et 13 mai 2023 à la MSH et Sorbonne

La conférence internationale « Sciences et ésotérisme. Représentations, interactions, usages » est organisée par l’Association francophone pour l’étude universitaire des courants ésotériques (FRÉSO), avec le soutien de plusieurs partenaires dont l’IFRIS,  le Cermes3 et le CAK. Elle se tiendra les 12 et 13 mai 2023 à la Maison des Sciences de l’Homme et à la Sorbonne.

– sur inscription : freso.esswe@gmail.com

Comité scientifique : Jean-Pierre Brach (EPHE), Flavia Buzzetta (Universität Hamburg), Hervé Guillemain (Le Mans Université), Sylvain Ledda (Université de Rouen Normandie) et Anne Rasmussen (EHESS, CAK)

Programme

Informations CERMES3

Informations CAK

Ecole Thématique de l’IFRIS du 11 au 15 septembre 2023 – Hossegor

L’École Thématique de l’IFRIS est organisée une fois par an. C’est un lieu important de thématisation des questions de recherche centrales touchant aux préoccupations de la communauté de l’IFRIS. Elle offre aux jeunes chercheur.e.s l’opportunité de présenter leurs travaux à la fois par l’écriture et la communication orale, et de mettre en discussion leurs résultats devant leurs collègues et la communauté académique internationale.

Le thème de cette année portera sur « Questionner l’ordre productif : Actualités, critiques, alternatives ».

Date : Du 11 au 15 septembre 2023

Lieu : Hossegor

Résumé :

La production de masse est au cœur de l’organisation économique du monde moderne, des premiers développements du capitalisme industriel jusqu’aux sociétés communistes. Depuis Le Capital de Karl Marx, de nombreux travaux ont étudié à la fois le développement de cet ordre productif, les résistances qu’il a suscitées, et ses multiples conséquences économiques, sociales, sanitaires et environnementales. Qu’est-ce que « produire » ? Qu’incluent (et excluent) les usages ordinaires et savants de cette notion ? Quels présupposés engage-t-elle ? Et quelles perspectives de recherche une analyse critique de cette notion ouvrent-elles pour les sciences sociales ? Cette école thématique se propose de revenir sur ces recherches et sur le concept même de « production ». Les recherches conduites par des économistes, des historiens et des sociologues sur les activités de production capitaliste et industrielle, leurs protagonistes (des ouvriers aux grands patrons) et les politiques qui ont soutenu leur développement ont fait l’objet de deux ensembles de critiques. Les premières ont été le fait de chercheuses féministes, qui se sont interrogées sur ce qui caractérisait le travail « productif » et, en creux, le travail « non productif ».Un deuxième ensemble de travaux, s’inscrivant notamment dans le domaine de la sociologie, de l’histoire et de l’anthropologie des risques sanitaires et environnementaux, ont mis en évidence les multiples dégâts induits par les activités de production industrielle et les politiques mises en place pour faciliter leur développement tout en visant à les encadrer et à gérer leurs effets les plus visibles.

Cette École thématique appelle ainsi les doctorants et doctorantes des laboratoires du LabEx SITES à participer à une discussion de ces recherches s’interrogeant sur la notion de production, sur ses usages en sciences sociales et sur ses limites. Trois entrées thématiques seront privilégiées : (1) sur les récits et contre-récits qui accompagnent l’expansion des activités de production capitalistes et industrielles ; (2) sur la diversité des activités productives, reproductives ou de maintenance, qui contribuent à faire tenir l’ordre productif ; (3) et sur la manière dont sont gérés les dégâts engendrés par les activités productives, tant par les gouvernements et les industries que par les populations et les individus devant vivre sur des territoires durablement dégradés et pollués.

L’Ecole thématique est organisée cette année par :

Marc-Olivier Déplaude (INRAE, IRISSO) membre du CODIR et les post-doctorant.e.s de l’IFRIS, Nassima Abdelghafour (IFRIS, CAK/CEMS), Marie Alauzen (IFRIS, LISIS), Léo Bernard (IFRIS, CERMES3), Monish Khetrimayum (IFRIS, LISIS), Jeanne Oui (IFRIS, CAK), Renata Freitas Machado (IFRIS, PALOC), Alexandre Violle (IFRIS, CEMES), Martin Robert (IFRIS, CERMES3), Sébastien Shulz (IFRIS, COSTECH).
Avec la contribution des membres du Comité de Direction de l’IFRIS et de son équipe d’appui.

Calendrier :

-Date limite d’inscription et de proposition de communication : 9 juin 2023 (au lieu du 5 juin 2023)

-Retour du comité de sélection : 19 juin 2023

-Date limite d’envoi des textes de communication au format: 22 août 2023

Lien pour le texte complet de l’appel : https://ifris.org/wp-content/blogs.dir/1/files/2023/04/2-eme-Texte-Appel-Complet-ET-IFRIS-2023-DEF.pdf

Lien pour l’inscription : https://labex.ifris.org/candidature-ecole-thematique-etape-1-2/

Lien pour l’affiche : https://ifris.org/wp-content/blogs.dir/1/files/2023/04/Affiche-ET-2023-copie-1.jpg_compressed.pdf

 

Soutenance de thèse de Valeria Ramirez – Jeudi 27 avril 2023 à 14h à l’UGE

Valeria Ramirez (LISIS) soutiendra sa thèse de doctorat en sociologie intitulée :

Trust, authority and digital metrics

The datafication of public relations, measurement disruption
and the birth of a new professional expertise.

Jeudi 27 avril 2023 à 14h
Salle B 015 du Bâtiment Bienvenüe, Université Gustave Eiffel
(Gare Noisy-Champs, accès par le 12 boulevard Copérnic)

Vous trouverez ci-dessous la composition du jury.

Confiance, autorité et métriques numériques.
Datafication des relations publiques, disruption de la mesure et naissance d’une nouvelle expertise professionnelle

La quantification sans précédent des mondes sociaux a été au cœur de nombreuses recherches. Comprendre comment les métriques numériques façonnent les interactions humaines est une tâche nécessaire que plusieurs filières académiques ont entrepris d’initier. Il a été montré comment les avis en ligne et les scores sur les réseaux sociaux changent les comportements des individus. Par ailleurs, la capacité performative des classements et des indicateurs impacte les communautés de pratique qui s’adaptent pour répondre aux attentes, et les choix gouvernementaux sont influencés par la politique des grands nombres. Cette recherche contribue ainsi à ces travaux en analysant les effets de la mesure numérique dans un groupe particulier : les professionnels des relations publiques (RP).
Il s’agit d’un jeune groupe professionnel de communication dont la pierre angulaire est la connaissance intime de ses publics. Leur capacité à appréhender le monde à travers les relations humaines, la réputation et les asymétries d’influence est une valeur fondamentale de leur identité professionnelle. Cependant, le défi de prouver leur valeur pèse de plus en plus sur eux. Ces experts, en particulier, ont été impactés par la promesse socio-technique selon laquelle tout peut être tracé, noté et mesuré. Les statistiques de médias sociaux, métriques d’audience en ligne et d’autres technologies de valuation ont bouleversé leurs pratiques traditionnelles et ont été présentées comme la solution pour évaluer leur efficacité et gagner en légitimité. Ainsi, au cours des 15 dernières années, leur discours est passé d’assurer l’impossibilité de quantifier leur performance à affirmer que ce qui n’est pas mesuré n’a aucune valeur.
L’assimilation des métriques numériques dans le groupe professionnel des relations publiques (aussi nommé relations publics) soulève des questions importantes sur la façon dont les professionnels naviguent la déstabilisation causée par le passage à la quantification. Ancrée au croisement de la sociologie de la quantification, de la sociologie des professions et des études des sciences et des techniques, cette recherche montre comment ces professionnels de la communication ont exploité, enduré et répondu à l’escalade des métriques numériques, et comment ils ont négocié son utilisation en tant que preuve objective de valeur, tout en préservant leur influence personnelle et leur autorité. Pour ce faire, ce travail se focalise sur un sur un groupe spécifique d’experts en mesure digital de la communication, datant de 1996, qui a vu dans les métriques numériques une opportunité pour proposer des cadres de mesure, promouvoir de meilleures pratiques et aussi avertir sur les risques d’une approche quantifié.
Cette thèse identifie un ensemble de règles grammaticales (Lemieux, 2009) que ces experts en évaluation appliquent pour produire ce qu’ils perçoivent comme des « meaningful metrics » (métriques sensées). Il s’agit de la règle des objectifs, de la règle de la contextualité, de la règle de la causalité et de la règle de la recherche et de la transparence. L’examen de chaque règle nous permet de démêler leurs liens avec les missions, les normes et les valeurs, et de découvrir les aspects négatifs des « meaningless metrics » (métriques insensées). Pour les praticiens, le manquement des règles est à l’origine de nombreuses pratiques néfastes pour la profession. En encourageant les connexions personnelles, en favorisant les espaces collaboratifs, en discutant de leur travail et en créant des conventions de mesure individualisées, ces experts en communication ont réussi à réduire l’écart des métriques numériques.

Vous trouverez ci-dessous la composition du jury et le résumé :

· M. Jean-Samuel BEUSCART. Maître de conférences, HDR, Telecom ParisTech (rapporteur)
· Mme Valérie CARAYOL, Professeur émérite, HDR,Université Bordeaux Montaigne (relecteur)

· Mme Susan HALFORD, Professeur, Université de Bristol (examinatrice)
· M. Sylvain Parasie, Professeur, HDR, Sciences Po, Médialab, (directeur de thèse)
· M. Tom WATSON, Professeur émérite, Université de Bournemouth (examinateur)
· M. Baptiste KOTRAS, Chargé de recherche, INRAE (examinateur)
La soutenance aura lieu en anglais

Sortie de l’ouvrage « Pratiques et savoirs agricoles dans la transition agroécologique » de M.Barbier,C.Lamine et N.Couix

 

Sortie de l’ouvrage « Pratiques et savoirs agricoles dans la transition agroécologique » sur les pratiques et savoirs agricoles dans la transition agroécologique.
Il résulte d’une enquête collective conduite durant 3 à 4 ans en conjuguant l’étude d’un dispositif d’action publique et des projets engendrés par lui au niveau local. Trois auteurs du LISIS ont contribué.
Cet ouvrage restitue l’analyse sociologique d’un dispositif innovant du projet agro-ecologique pour la France lancé en 2014, intitulé « Mobilisation Collective pour l’Agro-Ecologie ». Il propose une lecture de la naissance d’une politique agricole pour l’agro-écologie et analyse les effets du soutien apporté à des projets portés par des groupes d’agriculteurs. Plusieurs projets suivis par un des chercheurs du groupe de recherche sont décrits et mettent en lumière le caractère innovant des projets d’agriculteurs dans plusieurs contextes et modèles agricoles. Grâce à une analyse transversale de ces projets trois thématiques ressortent : le sens que les acteurs donnent à l’agro-écologie dans leurs actions, les savoirs d’expérience tirés de ces projets et leur mise en circulation, et les dynamiques d’action collective et de coordination. L’ouvrage débouche sur la définition des conditions d’un observatoire sociologique des transitions agro-écologiques. Ce livre s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent réfléchir à, et œuvrer pour, l’accompagnement des transformations majeures et exigeantes qui s’annoncent pour concrétiser ces transitions
Il publié chez EAC dans la collection Etudes des Sciences et Histoire des Techniques, dirigée par Joelle Le Marec.
Il est accessible en ligne

https://eac.ac/collections/8

Référence: `BARBIER, Marc ; LAMINE, Claire ; COUIX, Nathalie (dir.) (2022), Pratiques et savoirs agricoles dans la transition agroécologique, Editions des archives contemporaines, Coll. «Etudes des sciences et Histoire des techniques», France, ISBN : 9782813003560, 299p.,

Forum de la recherche sociologique 2023 du département de Sociologie de l’Université de Genève

Pendant le semestre de printemps 2023 Nicolas Baya-Laffite, Stefan Aykut et Bilel Benbouzid organise le Forum de la recherche sociologique 2023 de l’université de Genève.
Prenant la forme d’une série de conférences publiques, le Forum 2023 traitera des transitions et des conflits qui les animent à l’aune deux processus politiques majeurs : la transition écologique et la transition numérique. Il s’agira par là de questionner la notion même de transition et de penser ses dimensions sociotechniques, politiques et conflictuelles. Ce forum se veut un espace de discussion de l’état de la question.

ANNULATION : Projection du documentaire « Le Bateau Ivre » L’utopie en chantier. 06/04/2023 à 17h – UGE Bâtiment Copernic

En raison d’un appel à la grève générale le 6/04/2023, nous nous voyons contraint d’annuler la projection du documentaire « Le Bateau Ivre » CI-DESSOUS

 

L’IFRIS et le LISIS ont le plaisir de vous convier à la projection du documentaire « Le Bateau Ivre » L’utopie en chantier
qui aura lieu 

le Jeudi 06 avril 2023 à 17h
à l’UGE – Auditorium du Bâtiment Copernic

En présence du réalisateur Xavier Selva.

Suivi de questions/réponses et d’un pot.

Près 8 années de bataille, un collectif hétéroclite de 1700 personnes rassemblées au sein d’une coopérative culturelle devient propriétaire de la mythique salle de spectacle le Bateau Ivre, à Tours, pour lui rendre ses vibrations. De la remise des clefs à l’ouverture au public, ce film est la chronique d’une aventure sociale et politique. Une mobilisation citoyenne sans précédent dans le champ culturel. Et une ambition, celle de définir les bases d’un nouveau modèle plus social qu’économique.
https://www.youtube.com/watch?v=F_g5etUHKqk
Ce documentaire a été projeté dans le cadre de la 4ème édition du Festival de Cinéma des Utopies Réelles à Hendaye les 7 au 8        octobre 2022.
Cette édition a porté sur les lieux de production de l’innovation sociale.

Informations sur le Festival de Cinéma des Utopies Réelles

Contact pour la projection: Lynda Silva
01.60.95.73.78  ou lynda.silva@univ-eiffel.fr

Séminaire « Transition agroécologique (SDT) » le 15/02/2023

Dans le cadre de la programmation des séminaires du CEPED « Science et société dans l’Anthropocène. Savoirs, marchés et politiques », le 15/02/2023 aura lieu la séance « Transition agroécologique (SDT) » présentée par Alison Loconto (INRAe / LISIS), Tensions entre savoirs, environnements et gouvernances dans les transitions des systèmes alimentaires – une question ontologique ?,  Eric Léonard et Philippe Lavigne-Delville (IRD / SENS), Quelles politiques foncières pour accompagner les transitions agro-alimentaires en Afrique subsaharienne ? : Des trajectoires entre modèles idéologiques, dispositifs technologiques et communautés épistémiques

Discutantes : Demeulenaere Élise (CNRS/CAK) et KLEICHE-DRAY Mina (IRD / Ceped)

Organisateurs :

Soraya Boudia, Université Paris Cité / Cermes3
Maël Goumri, Université Paris Cité / Cermes3
KLEICHE-DRAY Mina, Ceped / Université Paris Cité – IRD
Justyna Moizard-Lanvin, Université Paris Cité / Cermes3

Lieu et horaire du séminaire :

Lieu : Université Paris Cité – Campus Saint-Germain, 45, rue des Saints-Pères 75006 Paris

Salle : Bâtiment Jacob, salle des thèses, 5e étage

Horaire : 10h00-12h30

https://www.ceped.org/evenement/seminaire-science-et-societe-dans-3161

Film « Se baigner dans la Seine et la Marne. Un regard sociologique. » Gabrielle Bouleau (LISIS, INRAe)

Dans le cadre du projet européen sur la baignade en Seine et en Marne, Gabrielle Bouleau (LISIS, INRAE) nous présente dans le  film

https://youtu.be/OJ5z2a3vAWw

Version lors du festival « la science se livre », édition 2023 sur « l’eau et la Seine », au département des Hauts de Seine.

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