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Festival du Cinéma des Utopies Réelles – Les retours !

Retours sur le Festival de Cinéma des Utopies Réelles 2021 du 28 mai 2021.

Le FCUR s’est déroulé le 28 mai 2021 . L’accès aux films et le distanciel se sont déroulés le 28 mai ou pour le visionnage des films et/ou des tables rondes avant et après le 28 mai.

Les tables rondes se sont tenues à la MECA de Bordeaux, immense et superbe mausolée au bord de la Garonne. La société GAIAR a assuré la diffusion des films et des tables rondes en visioconférences.

Le sujet de l’année, l’innovation sociale dans le  travail, pour le meilleur et pour le pire… choisi bien avant le démarrage de la pandémie, s’est révélé tout à fait adéquat à la situation présente.

Toutes les tables rondes peuvent être revisionnées en passant par le lien https://www.gaiar.com/user/festivalducinemadesutopiesreelles.

Pour rappel les titres des documentaires :

Invisibles épisode 1
Invisibles épisode 2
Le goût de l’espoir
Au bonheur des dames
La bataille du libre

 

Soutenance de thèse de Leo Magnin (LISIS) « La haie requalifiée – Enquête sur un dispositif d’écologisation de la Politique agricole commune (2014-2019) » – Mardi 15 juin 2021 à 14h

Leo Magnin (LISIS) soutiendra sa thèse le mardi 15 juin à 14h en distanciel.

La soutenance sera retransmise en direct sur YouTube et vous pourrez y accéder grâce au lien suivant : https://youtu.be/AG2u6r4FOLI

Titre de la thèse :

La haie requalifiée

Enquête sur un dispositif d’écologisation de la Politique agricole commune (2014-2019)

 Résumé :

Massivement détruites au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale puis progressivement réhabilitées par des programmes de replantation à partir des années 1970, les haies sont à l’exacte pliure des politiques de modernisation et des politiques d’écologisation de l’agriculture. L’objectif de la thèse est d’étudier leur requalification juridique dans le cadre de la « bonne condition agricole et environnementale n°7 » (BCAE7) qui oblige depuis 2015 tout agriculteur bénéficiaire des aides de la Politique agricole commune à maintenir les haies présentes sur son exploitation. L’enquête est une monographie de dispositif qui repose sur une ethnographie multisituée auprès de trois groupes d’acteurs en France : les autorités administratives, les agriculteurs et les acteurs associatifs. Les entretiens, observations, questionnaires et archives analysés portent sur la période 2014-2019. Il en résulte cinq chapitres. Le premier fait apparaître les spécificités du dispositif étudié (national et obligatoire) à partir d’une revue de la littérature en sciences sociales. Le deuxième chapitre établit que la requalification juridique des haies s’est faite au moyen d’un compromis négocié en urgence entre des groupes d’acteurs. Le troisième chapitre détaille les rouages et les conséquences de l’immense « chantier » informatique durant lequel les haies ont été numérisées dans une infrastructure informationnelle. Le quatrième chapitre documente les manières dont les critiques de l’administration par les agriculteurs prennent appui sur le travail administratif engendré par la requalification administrative des haies. Le dernier chapitre conclut à la faiblesse des contrôles de l’administration, éclairée par le concept d’écologisation spectrale, et montre que la requalification écologique peut cependant être opérée localement par des conseillers agroforestiers, lesquels jouent le rôle de diplomates agroécologiques entre les agriculteurs et l’administration.

Mots-clefs : ethnographie, politiques agricoles, sociologie de l’environnement, infrastructure informationnelle, agroécologie, agroforesterie, pragmatisme

 

Composition du jury :

Mathilde BOURRIER, professeure ordinaire, Université de Genève (examinatrice)

Jacqueline CANDAU, directrice de recherche, INRAE (rapporteure)

Florian CHARVOLIN, directeur de recherche, CNRS (examinateur)

Élise DEMEULENAERE, chargée de recherche, CNRS (examinatrice)

Nicolas DODIER, directeur d’études, EHESS, directeur de recherche, INSERM (examinateur)

Samuel LÉZÉ, maître de conférences, ENS de Lyon (codirecteur)

François PURSEIGLE, professeur des universités, INP-ENSAT (rapporteur)

Jean-Marc WELLER, chargé de recherche, CNRS (directeur)

Ecole Thématique de l’IFRIS 2021 – du 6 au 10 septembre « In/Visibilités – Institution, destitution et restitution dans les sciences et les technologies »


L’École Thématique de l’IFRIS est organisée une fois par an. C’est un lieu important de thématisation des questions de recherche centrales touchant aux préoccupations de la communauté de l’IFRIS. Elle offre aux chercheurs l’opportunité de présenter leurs travaux à la fois par l’écriture et la communication orale, et de mettre en discussion leurs résultats devant leurs collègues et la communauté académique internationale.

Ecole thématique de l’IFRIS 2021

Titre« In/Visibilités – Institution, destitution et restitution dans les sciences et les technologies »

Par la collecte de données, la mise en œuvre d’expérimentations, la conceptualisation d’entités, l’analyse de régularités, les activités scientifiques rendent visible. Elles donnent à voir et à entendre, et ce faisant elles instituent, elles ont des effets sur la nature, les corps et les mondes vécus. Produisant des connaissances, elles allongent la liste des êtres et des relations qui le composent. Ces activités sont particulièrement importantes dans la période de crise environnementale et de l’anthropocène, où les alertes scientifiques rendent visibles l’érosion et la fragilité de nombreuses formes de vie, et rappellent la nécessité de continuer à produire des connaissances sur les conditions futures de vie sur terre. Mais, comme les théoriciennes féministes des technosciences l’ont remarqué dès les années 1980, il n’y a pas de description sans intervention, pas de frontière entre recherche fondamentale et technoscience, entre science et politique. Les activités consistant à rendre visible s’inscrivent donc dans les dynamiques complexes de production des savoirs et technosciences modernes, entre savoir, pouvoir et marché.

Le STS, ainsi que d’autres domaines des sciences sociales, ont également montré que, dans le même mouvement, la fabrique des savoirs et des technologies peut agir comme une entreprise d’invisibilisation et de destitution des phénomènes qu’elle vise à transformer, des acteur·rice·s concerné·e·s, de leurs pratiques et visions du monde. Invisibles sont celles et ceux qui contribuent à la production des connaissances et dont la contribution est si fréquemment reléguée dans l’ombre ; invisibles, car exclues du domaine du savoir, sont les pratiques culturelles et les formes de vie qui ne sont pas réductibles aux seuls discours et pratiques de rationalisation technique; invisibles encore sont les multiples pollutions du développement industriel qu’un enchevêtrement d’intérêts conduit à considérer négligeables, et bien souvent en dépit des preuves constituées. Ces formes de relégation opèrent parfois de façon brutale, parfois de façon indirecte et discrète, et sont souvent contestées par différents mouvements sociaux, politiques, professionnels, ou au sein des sphères scientifiques elles-mêmes.

Comment les sciences sociales naviguent-elles dans les courants opposés du visible et de l’invisible ? Dans quelle mesure peuvent-elles promouvoir des découpages alternatifs de l’In/Visible ? Dans la lignée des traditions ouvertes par le champ des STS, cette École Thématique invite à réfléchir à la façon dont les technosciences contribuent à des formes d’invisibilisation, ainsi qu’aux logiques plus ou moins consciente d’éviction qui sont à l’œuvre dans les processus d’innovation.

Date: Du 06  au 10 Septembre 2021

Lieu: Avignon

Candidature : https://labex.ifris.org/candidature-ecole-thematique-etape-1-2/

Les Débats du CAK « Les sciences modernes ont-elles tourné le dos à la nature ? »Débat avec Stéphane Van Damme (ENS, IHMC) – 16/06/2021

Mercredi 16 juin 2021

Les sciences modernes ont-elles tourné le dos à la nature ?

Débat avec Stéphane Van Damme (ENS, IHMC) autour de son ouvrage :

Seconde nature – Rematérialiser les sciences de Bacon à Tocqueville
Dijon, Les presses du réel, 2020

Discutant.e.s : Marie-Noëlle Bourguet (Université de Paris, CAK) et Romain Grancher (CNRS, TEMOS)

Format : à définir

Programme : Koyré : Les Débats du CAK, saison 15 (mars – juin 2021)

Comité d’organisation
Alice Jourdan (EHESS, CAK), Emanuel Bertrand (ESPCI Paris-PSL, CAK), Wolf Feuerhahn (CNRS, CAK), Rafael Mandressi (CNRS, CAK), Anne Rasmussen (EHESS, CAK) et Antonella Romano (EHESS, CAK).

[Offre d’emploi]- Post doctorant GoA à l’Université de Paris 1 Panthéon – Sorbonne

Dans le cadre du projet ANR GoA – La géométrie des algorithmes que je coordonne, et qui porte sur la question des fondements épistémologiques et ontologiques de la notion d’algorithme, nous recrutons un.e chercheur.se postdoctoral. Le projet GoA est hébergé par l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST, UMR8590) à Paris. 

L’appel à candidature est disponible en pièce-jointe et ici:

https://emploi.cnrs.fr/Offres/CDD/UMR8590-ALBNAI-001/Default.aspx

Les candidatures doivent être déposées exclusivement sur le portail du CNRS. La date limite est le 15 juin 2021.

Pour plus d’informations, les candidats peuvent me contacter directement à l’adresse: alberto.naibo@univ-paris1.fr

Annonce 

[Parution RESET n°10]- « Savoirs incertains. Étudier ‘complots’ et ‘vérités’ à l’ère numérique », coordonné par Henri Boullier (IRISSO, IFRIS), Baptiste Kotras (LISIS, IFRIS) et Ignacio Siles

La revue RESET. Recherches en sciences sociales sur Internet est heureuse de vous annoncer la parution de son 10e numéro en accès libre en ligne (https://journals.openedition.org/reset/2419). Ce numéro contient un dossier thématique « Savoirs incertains. Étudier ‘complots’ et ‘vérités’ à l’ère numérique », coordonné par Henri Boullier, Baptiste Kotras et Ignacio Siles, dont vous trouverez le sommaire ci-dessous.

La compréhension de ce qu’il est courant d’appeler « conspirationnisme », « complotisme », ou « fake news » demeure – au moins en France – lacunaire : elle manque à la fois d’un cadre conceptuel rigoureux et partagé, apte à rendre compte de la complexité des reconfigurations en cours, et d’enquêtes empiriques ancrées dans la matérialité des phénomènes variés que désignent ces vocables. Pour y parvenir, ce dossier de la revue RESET propose de croiser des littératures rarement amenées à dialoguer sur ces objets de recherche : la sociologie pragmatique, équipée pour penser les conditions sociales d’élaboration et de circulation de la critique ; la sociologie du numérique, et la grande variété des études sur les cultures du web, l’effet politique des algorithmes, ou les usages sociaux de l’information, largement ignorées par les discours dominants sur le conspirationnisme ; et enfin, les science and technology studies, attentives à la matérialité des savoirs, aux controverses, ancrées dans une exigence de symétrie plus que jamais nécessaire pour penser ces phénomènes. Prenant appui sur les enquêtes réunies dans ce dossier sur les « savoirs incertains », ce numéro thématique souhaite ainsi proposer une contribution à la fois empirique et théorique à l’étude des tensions nouvelles qui, jusque sur le web, caractérisent aujourd’hui la production sociale de la vérité.

Henri Boullier, Baptiste Kotras & Ignacio Siles, « Savoirs incertains. Étudier ‘complots’ et ‘vérités’ à l’ère numérique ».  https://journals.openedition.org/reset/2698

Elsa Jaubert & Vassili Rivron, « Aux frontières du fact-checking. Le ‘complotisme’ comme révélateur des normes et des logiques d’un nouveau genre journalistique ». https://journals.openedition.org/reset/3173

Romain Badouard, « Fausses informations, vraies indignations ? Les ‘fake news’ comme support des discussions politiques du quotidien ». https://journals.openedition.org/reset/3175

Gaël Stephan & Ysé Vauchez, « Dévoiler les ‘bobards’ des médias dominants.  Les stratégies de (dé)légitimation de la réinformation ». https://journals.openedition.org/reset/3180

Antonin Segault, « Du tritium dans les gros titres. Rumeurs anxiogènes et remise en cause des médias sur Twitter ». https://journals.openedition.org/reset/3185

Mélissa Roy, « ‘Ils sont terrifiés par la médecine occidentale’. Analyse des cadres accusatoires dans les médias sociaux entourant les pratiques funéraires traditionnelles lors d’Ebola ». https://journals.openedition.org/reset/3190

Les coordinateurs et le comité éditorial de RESET

Informations importantes : 3ème Edition du Festival du cinéma des Utopies réelles – Vendredi 28 mai 2021 – en ligne

Les films du Festival de Cinéma des Utopies Réelles sont désormais visionnables  et jusqu’au 30 mai, en utilisant le lien suivant: 
 

Pour participer au festival en live le 28 mai, il vous faut, si vous ne lavez pas encore fait,  vous inscrire pour chaque séance (1 séance = 1 film + 1 table ronde) via la plateforme www.gaiar.com

 
Comment s’inscrire ?
 
          Créer son compte gratuit sur www.gaiar.com
 
          Puis cliquer sur les liens suivants pour prendre vos billets gratuits :
 
o   INVISIBLES, LES TRAVAILLEURS DU CLIC : https://www.gaiar.com/v1/live/nmGvAPP3AOJw
 
o   LE GOÛT DE L’ESPOIR : https://www.gaiar.com/v1/live/v3MGOmJzLXJ5
 
o   AU BONHEUR DES DAMES, LA VIE À BRAS LE CORPS : https://www.gaiar.com/v1/live/VvozLQ75Ogx9
 
o   LA BATAILLE DU LIBRE : https://www.gaiar.com/v1/live/QxjodQE3dz3y
 
–          Le vendredi 28 mai, se connecter sur www.gaiar.com dès 8h30 pour participer au Festival !
 
Lors des tables rondes, si vous souhaitez poser une question, vous pourrez le faire via le chat.
 
Le replay des 4 séances (1 séance = 1 film + 1 table ronde) sera disponible sur la plateforme GAIAIR.com les 29 et 30 mai.
 
Et pour suivre toute l’actu du Festival, abonnez-vous à notre page : https://www.facebook.com/FestivalCinemaUtopiesReelles

[Séminaire] Expertise citoyenne et action publique « Formes et usages de l’expertise citoyenne dans le problème de la pollution de l’air » le jeudi 3 juin 2021 à 14h00

La sixième séance du séminaire Expertise citoyenne et action publique intitulée « Formes et usages de l’expertise citoyenne dans le problème de la pollution de l’air » aura lieu en visioconférence ljeudi 3 juin 2021, de 14h00 à 16h30 (présentation ci-dessous).
Les intervenant.e.s sont :

  • Olivier Blond, Ancien président de l’Association Nationale pour l’Amélioration de la Qualité de l’Air «Respire».
  • Laure Turcati, Ingénieure de recherche en Sciences Participatives à Sorbonne Université, coordinatrice de l’Observatoire participatif de l’environnement urbain «PartiCitaE».
  • Justyna Moizard-Lanvin, Doctorante en sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales/CERMES3.

Les interventions d’une durée de 20 minutes chacune seront suivies d’une discussion collective.

Le séminaire est ouvert à tou.te.s, et sur inscription en envoyant un message à l’adresse suivante : seminaire-exciap@protonmail.com. Le lien de la visioconférence vous sera envoyé après votre inscription.

Présentation de la séance :

La pollution de l’air est encore aujourd’hui un problème majeur de santé publique alors qu’elle est l’objet d’alertes scientifiques, militantes et politiques depuis des dizaines d’années. En 2013, le Centre international de recherche sur le cancer a classé la pollution de l’air dans le groupe des agents cancérogènes avérés pour l’Homme (CIRC, 2013). Il a alors fait le constat qu’elle représente une des premières causes environnementales de décès par cancer (CIRC, 2013) . Malgré l’amélioration de la qualité de l’air dans certains pays, la persistance du problème se reflète dans un ensemble de données sanitaires relatives à la pollution de l’air. L’Organisation Mondiale de la Santé estime que la pollution de l’air est à l’origine de 7 millions de décès prématurés dans le monde, ce qui la place au rang du « plus grand risque pour la santé lié à l’environnement » (WHO, 2019). De même, selon les estimations de l’agence sanitaire nationale Santé Publique France, l’exposition chronique aux particules fines est en France à l’origine de 48 000 décès prématurés par an, représentants 9% de la mortalité française ( Santé Publique France, 2016).

Cette persistance du problème de la pollution de l’air, près de trois décennies après la construction d’un consensus scientifique et l’institutionnalisation de sa surveillance, a suscité un ensemble de mobilisations citoyennes. Ces mobilisations, comme le recours à la justice ou à la mesure alternative de la pollution de l’air par des micro-capteurs numériques, ont été documentées principalement aux États-Unis et en Grande-Bretagne par la sociologie et l’anthropologie des sciences ( Gabrys, Pritchard et Barrat 2016; Gabrys 2016,2019) . Cette sixième séance du séminaire Expertise citoyenne et action publique vise à mettre en discussion les différentes formes que prend l’expertise citoyenne dans le domaine de la pollution de l’air en France (l’usage de données en open data, le suivi des lichens sur les arbres etc.), qui diffèrent des initiatives observées aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Elle cherche également à interroger, à partir de trois perspectives différentes, les usages de cette expertise citoyenne dans la lutte contre la pollution de l’air.

En espérant vous compter parmi nous lors de cette prochaine séance,

Bien cordialement,
Le comité d’organisation :
Laura Barbier, Cermes3/Université de Paris
Cyril Fiorini, HT2S/CNAM
Saliha Hadna, HT2S/CNAM
Justyna Moizard-Lanvin, Cermes3/EHESS

Contact :seminaire-exciap@protonmail.com
Carnet hypothèses : https://exciap.hypotheses.org

Les Débats du CAK « L’Eden se trouve-t-il en Afrique ? » Débat avec Guillaume Blanc (Université Rennes 2, Tempora, CAK) – 19/05/2021

Mercredi 19 mai 2021

L’Eden se trouve-t-il en Afrique ?

Débat avec Guillaume Blanc (Université Rennes 2, Tempora, CAK) autour de :

L’invention du colonialisme vert. Pour en finir avec le mythe de l’Éden africain

Paris, Flammarion, 2020

Discutants : Julien Bondaz (Université Lumière Lyon 2, LADEC, CAK) et Benoît Hazard (CNRS, IIAC)

Format : à définir

Programme : Koyré : Les Débats du CAK, saison 15 (mars – juin 2021)

Comité d’organisation
Alice Jourdan (EHESS, CAK), Emanuel Bertrand (ESPCI Paris-PSL, CAK), Wolf Feuerhahn (CNRS, CAK), Rafael Mandressi (CNRS, CAK), Anne Rasmussen (EHESS, CAK) et Antonella Romano (EHESS, CAK).

Décès de Florence Piron, anthropologue et éthicienne, professeure à l’université de Laval du Département d’information et de communication

Florence Piron, anthropologue et éthicienne, professeure à l’université de Laval du Département d’information et de communication nous a quittés le 26 avril. Elle a contribué de façon décisive à l’ouverture de la science à la société et avait notamment créé une boutique des sciences.

Florence était une professeure exceptionnelle, engagée pour l’accessibilité des savoirs, de la recherche et de l’éducation, pour la science ouverte et pour tant de causes qu’elle aura portées avec une énergie inégalable. Elle animait une communauté de recherche qui était composée de collaboratrices et de collaborateurs de tous les horizons; elle a formé un grand nombre d’étudiantes et d’étudiants, qui ont tous été marqués par sa générosité et sa bienveillance. Son action au sein de notre institution dépassait largement notre faculté ; la boutique des sciences Accès Savoir, par exemple, qu’elle a fondée il y a bientôt dix ans et qui vise à rapprocher les programmes de formation des besoins des milieux communautaires, a profité (et continue de profiter) à des centaines d’étudiantes et d’étudiants de l’Université Laval.

Une page Facebook de témoignages peut être consultée à cette adresse : https://www.facebook.com/groups/523336355712640

https://www.flsh.ulaval.ca/actualites/deces-de-la-professeure-florence-piron

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